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ÉTAT ACTUEL DE L'INDUSTRIE DU NAPHTE
DANS LA PRESQU'ILE D'APSCHÉRON.
Ces chiffres sont traduits par le graphique ci-dessous :
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lors de la suppression de ce monopole, on mit en adjudication un certain nombre de lots de 50 hectares chacun, qui devinrent la propriété des acquéreurs. Ces 1872,
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lots étaient d'ailleurs très loin de constituer la totalité des terrains exploitables. Depuis lors, le gouvernement n'a plus eu recours à ce système. Il a donné quelques lots de terrains, comme récompense, à des généraux qui s'étaient distingués pendant la guerre du Caucase, avec
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le droit de les revendre; en outre, il a donné des concessions, à charge d'exécuter des travaux dans un délai de deux années, et de payer une redevance. Cette der-. nière catégorie de terrains est très restreinte, et aujourd'hui on peut diviser ces terrains, au point de vue de la
2000.000 tom
propriété, en trois catégories, savoir
1° Terrains achetés à l'État, ou reçus à titre gratuit, par des particuliers, qui les ont ensuite gardés, loués ou vendus ;
1000 00 Otue
2° Terrains appartenant à certaines communautés, villages, etc., loués de gré à gré par les exploitants ; 3° Terrains appartenant à l'État, dont une très faible partie est concédée.
10 0.0000 18-55
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1820 1875
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1885
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s chéron P ennsylva-nie
On voit que les productions actuelles des deux pays sont, en apparence du moins, très comparables. Nous disons : en apparence, parce que la richesse des naphtes des deux provenances n'est pas la même. Tandis que les naphtes de Pennsylvanie fournissent 70 à 80 p. 100 d'huiles lampantes, ceux de Bakou n'en fournissent que 30 p. 100; et ce sont les plus légers du Caucase, abstraction faite de ceux de la presqu'île de Tamansk. Le régime de la propriété des terrains a varié depuis a conquête. Jusqu'en 1872, l'État était seul propriétaire En et concédait, comme nous l'avons dit, un monopole.
Pour ce qui touche cette troisième catégorie, l'État détient encore aujourd'hui la plupart des terrains qui lui appartiennent, sans en permettre l'exploitation. On donne comme raison la crainte de la surproduction. On peut estimer à 50 p. 100 environ de la superficie totale des terrains naphtifères, la partie qui est concédée ou qui appartient en toute propriété aux particuliers. Ces terrains sont encore loin d'être épuisés ; mais l'exploitation y est maintenant assez active pour que leur appauvrissement ne soit plus que l'affaire de quelques années. Il restera alors aux exploitants l'autre moitié, que l'État détient encore, sans compter les très nombreux gisements du reste du Caucase, du Turkestan et de la Boukharie, gisements qui ont le seul tort de donner pour la plupart