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LE GRISOU AUX MINES D'ANZIN. 1810-1892.
1810-1892. assez mal aérés. Mais on Comprit
LE GRISOU AUX MINES D'ANZIN.
depuis la fosse qui pousse jusqu'à la fosse qui tire. Or,
du Chaufour étaient rien perdu de vite que les théories anciennes n'avaient de grisou, leur valeur et que, pour éviter les explosions Aussi, tous les il fallait éviter les accumulations de gaz. (*). efforts se portèrent-ils sur l'amélioration de l'aérage sécurité Petit à petit les questions qui intéressaient la étaient placées des mineurs dans les fosses grisouteuses accident nouveau ousur leur véritable terrain ; chaque et peu à peu vrait aux exploitants de nouveaux aperçus
un feu constamment clair obtient ce résultat parfaitement,
par conséquent la quantité de combustible jetée dans le foyer pourrait être plutôt nuisible qu'avantageuse. »
Projet pour combattre le grisou. - Vers la même époque, l'agent général recevait d'un marchand de vinaigre des environs de Saint-Amand le plan détaillé d'un projet qui devait combattre infailliblement le grisou. « Le moyen que j'ai conçu, disait l'auteur de ce projet bizarre, pour expulser le feu grisou des mines au charbon, me persuade absolument de son infaillibilité. Je n'entends pas établir ce plan si salutaire aux ouvriers de
se dégageaient les principes d'une exploitation rationnelleplongé l'art des avons trouvé du véritable chaos où nous mines au commencement de cette étude. 1826 dans la Tin incendie survenu au début de l'année des gargouille du foyer du 'Chaufour, porta l'attention exploitants sur l'alimentation des foyers d'aérage, quessoulevée. tion qui jusqu'alors n'avait jamais été
Alimentation des foyers. - « Le service du foyer, dile tiseur, qui sait le vérificateur, se fait régulièrement par entretenir son feu descend trois fois en 24 heures pour gardes-feu a constamavec du gros dur. Ce service des s'est dit qu'il ment fixé notre attention, et souvent l'on conviendrait, à des fosses telles que le Chaufour, Grosse fût consFosse et peut-être l'Écluse, que le garde-feu exigerait deux tamment au foyer, ce qui, nécessairement, devoir être hommes pour un, mais cette dépense paraît des bénéamplement compensée, si elle ne présente pascertain que fices sur l'économie du combustible, car il est considérable, et la raicette consommation des foyers est la fois afin d'enson en est qu'on jette trop de charbon à tretenir le feu pendant sept ou huit heures. cir« Le foyer n'a d'autre but que de déplacer ou faire de à discuter les avantages (*) On commença :à cette époque prise à l'aérage ascensionnel; aucune décision ne fut d'ailleurs cet égard, mais la question resta posée.
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culer l'air dans tout le prolongement des siphons d'aérage
vos mines à celles qui sont sur leur fin, mais au con-
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traire à celles que l'on commence. Iln'en coûterait qu'une pompe adaptée à la machine à vapeur et un tuyau principal descendant jusqu'au fond de la fosse ; on adapterait au tuyau principal des tuyaux plus petits pour aller dans les veines, au fur et à mesure que les ouvriers avanceraient. « Le procédé qu'on emploie maintenant d'affaiblir le danger en le prolongeant avec des lampes, ne sert qu'a le faire éclater avec plus de violence quand il viendra à s'enflammer.
« J'espère que vous voudrez bien avoir égard au moyen que je vous propose après tant de victimes. » Ce projet, d'injection d'eau dans les tailles, n'était pas nouveau d'ailleurs. M. Léonard Rucher nous l'avait cité dans sa belle élucubration de 1810 quand il disait que « l'eau fraîche fortement injectée à l'aide d'une pompette entraînerait avec elle les particules carboniques qui chargent l'air. » L'agent général offrit à l'original inventeur de le faire conduire dans une fosse pour lui permettre de connaître