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MÉTALLURGIE DU CUIVRE EN RUSSIE.
MÉTALLURGIE DU CUIVRE EN RUSSIE.
La première partie du chemin est surtout mauvaise ; la route monte une côte fort raide, et il faut jusqu'à 10 chevaux pour traîner les chariots chargés de naphte. Aussi a-t-on installé depuis Dalliar jusqu'au sommet de la montagne (800 mètres de différence de niveau) une conduite en tuyaux Mannesmann. Le naphte est refoulé par des pompes puissantes dans des réservoirs situés à moitié chemin entre Dalliar et Kedabek, et d'où on le transporte en voiture jusqu'à l'usine. Ces tuyaux n'ont pas encore
et ferreuse, au milieu de quartzites, qui sont eux-mêmes entourés de diorites. On extraie trois catégories de minerais. Minerais riches. P sorte : minerai Ire Catégorie. pyriteux dur, un peu basique, contenant 15 à 24 p. 100
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fonctionné ;
la pression y est énorme, et lorsqu'on a
essayé de pomper le naphte, les manchons d'accouplement ont sauté. On pensait que la conduite serait remise en état au commencement de 1892. Les environs de Kedabek même sont dépourvus de bois de chauffage et de force motrice hydraulique. On a construit à 21 verstes de la mine , près de la rivière Chamkor, l'usine de Kalakent, où on traite une partie des minerais. Les bois, provenant des forêts de la Couronne , y arrivent assez facilement par flottage, mais l'administration des forêts défend d'en brûler plus de 120.000 stères par an. D'autre part, à Kalakent, il y a une chute d'eau considérable, qui a permis l'installation d'une usine électrolytique. Un chemin de fer à voie étroite relie l'usine et la mine de Kedabek à l'usine de Kalakent. Les trains chargés de minerai à l'aller rapportent au besoin du charbon de bois au retour. Ce chemin de fer a coûté 800.000 roubles; il a 30 verstes de long. Les courbes atteignent 70 mètres de rayon; la pente normale est de 25 millimètres et va jusqu'à 40 millimètres. Les locomotives n'ont pas assez d'adhérence et par des temps humides n'avancent qu'à grand'peine. Le prix de revient du bois à Kedabek est de 3r,5 par stère. Le charbon de bois vaut 15 roubles la tonne ; il est l'équivalent de 0`,280 de naphte. Le gisement est formé par des amas de pyrite cuivreuse
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de Cu, 5 p. 100 de barytine , 7 p. 100 de blende 8 p. 100 de quartzite, le reste est de la pyrite de fer. II° sorte. Minerais oxydés d'une composition très irrégulière contenant jusqu'à 40 p. 100 de cuivre, de l'argile, de la blende, pas de barytine et peu de pyrites. Minerais moyens. Cette catégorie 2° Catégorie. forme la majeure partie des minerais extraits ; ils contiennent de 5 à 12 p. 100 de cuivre, en moyenne de 7 à 8 p. '100, de la blende, de la barytine, des quartzites, de l'argile et beaucoup de pyrites. Ils sont très friables
et toujours acides. On les obtient presque toujours à l'état de sables. Minerais pauvres , tenant moins de 3° Catégorie. 5p. 100, traités par voie humide.
Pour la mine comme pour les usines, le personnel ouvrier est très difficile à recruter : on emploie des tatares nomades qui viennent de Perse pour travailler une saison
ou deux; ils gagnent 45 kopeks et vivent avec 10 ou 15 kopeks par jour. Le prix de la main-d'oeuvre paraît donc être très bas, mais ces tatares sont en général paresseux et ne font que peu de besogne. En 1890, à la mine, on a compté 43.801 journées de travail, ayant donné 30.769 tonnes de minerais, dont 21.733 tonnes ont été fondues. On a payé pour la main-d'oeuvre et les explosifs 34.318 roubles. Le prix de revient général du minerai est de 3 roubles par tonne, plus 1 rouble pour le transport aux usines.
Traitement des minerais de cuivre par voie humide. -- On traite par voie humide tous les minerais de cuivre