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poids des loupes varie habituellement de 50 à 70 kilogrammes. Au sortir du four, elles sont portées au squeezer,.
et de là au laminoir. Les barres de fer brut ainsi produites sont cisaillées, et, par un paquetage, un réchauf-fage, et un second laminage, on obtient du fer fin d'excellente qualité. En résumé, l'opération dure en tout 2 heures et demie,. si les loupes doivent être portées au four Martin-Siemens,. et 3 heures si on doit les passer au cinglage. Les répara-. tions de la sole, entre deux opérations, ne durent guère,
plus de 20 minutes. On compte que en 10 heures, les. fours reçoivent en général trois charges. De fait, la première méthode est actuellement abandonnée à la Carbon Trou Company. On l'a pratiquée au dé-but : au sortir du four de réduction, les loupes chaudes étaient chargées dans un four Martin de 15 tonnes, Mu, l'on avait préalablement coulé de la fonte à l'état liquide, provenant d'un cubilot de deuxième fusion, correspondant au tiers de la charge totale du four. L'introduction de, ces matières occasionnait la production d'une abondante scorie. Aussitôt le bain en ébullition, on coulait une partie de cette scorie, environ 680 kilogrammes par opération. A partir de ce moment, la conduite de l'opération n'offrait plus aucune particularité. Mais, grâce à l'emploi du minerai réduit, chargé à la haute température du fourde réduction, et de fonte liquide, on était parvenu à réduire à 4 heures, d'une manière courante, la durée d'une, opération dans un four Martin de 15 tonnes, sans nuire: aucunement, assure-t-on, à la bonne qualité des produits-. On a dû renoncer cette pratique, depuis quelque temps,.
Les fours de réduction, installés d'abord dans un but expérimental, forment une batterie, aujourd'hui considérable (*), éloignée de l'aciérie. Les transports étaient donc
(*) L'usine possédait, en janvier 1891, seize fours de réduction et deux fours Martin de 15 tonnes.
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DE L'ACIER SUR SOLE AUX ÉTATS-UNIS.
PROCÉDÉS DIRECTS POUR LA FABRICATION
incommodes, et exposaient les loupes à une réoxydation, pouvant occasionner un déchet considérable. On y a donc, renoncé. Et l'opération, au four de réduction, se termine
toujours au blanc soudant : puis les loupes sont cinglées
au squeezer, et transformés en massiaux de
50cm. Mais tandis qu'une partie de cesmassiaux est immédiatement traitée au laminoir, commeil a été expliqué plus haut, le reste est employé, après refroidissement, à la fabrication de l'acier, et chargé, au four Martin, en guise de riblons. Si l'on y perd la chaleur sensible des loupes, et l'économie de temps, résultant de l'emploi de matières chaudes, on y gagne de pouvoir déphosphorer le minerai, et de charger sur la sole acide des fours des matières parfaitement pures. 15'm X. 15cm
On réalise au four de réRésultats du traitement. duction, lorsqu'on conduit convenablement l'opération, une déphosphoration très satisfaisante. Avec du minerai tenant 0,063 p. 100 de phosphore, on obtient couramment du fer brut' à moins de 0,015 p. 100. Après un second laminage on obtient du fer à 0,010 p: 100. Voici d'ailleurs l'analyse moyenne du métal produit. Massimo.
Fer en barres après 2 laminages.
Ph
0,018 p. 100.
0,010 p. 100.
C
0,020 0,05
0,010 0,050
-
La scorie a une teneur en silice qui varie de 24 à 30. p. 100. La teneur en fer variait de 30 à 50 p. 100 avec'
du minerai à 62 p. 100. Avec le minerai à 65 p. 100, on a pu l'abaisser au-dessous de 30 p. 100, et atteindre même, le minimum de 20 p. 100. On voit que les pertes de fer sont considérables, et qu'avec des minerais de teneur moyenne le procédé, Eames serait absolument inapplicable. L'évaluation exacte de ces pertes est d'ailleurs chose difficile, car les éléments