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LE GRISOU AUX MINES D'ANZIN. 1810-1892.
LE GRISOU AUX MINES D'ANZIN. 1810-1892.
Des ventilateurs Letoret furent également installés au puits Sainte-Suzanne de la mine de Bayemont, près de
lieu d'atteindre 60 p. 100, comme il l'avait espéré, ne dépassa pas 25 p. 100. En 1842, la Compagnie de Marihaye construisit une
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Charleroi, et au puits de la Grande-Veine-du-Bois-d'Épinois à Elonges (Couchant de Mons). « Le ventilateur à force centrifuge, disait Combes à ce sujet, permet de déplacer de grandes masses d'air en
les comprimant fort peu ; mais il a l'inconvénient d'imprimer à l'air une grande vitesse tout à fait inutile ; d'ail-
leurs, l'air à son entrée est frappé par les ailes, ce qui donne lieu à une résistance considérable. Un ventilateur à ailes courbes pourrait échapper à ces inconvénients et réunir toutes les conditions voulues pour une 'machine d'aérage ». Partant de ce principe, Combes entreprit la construction de son ventilateur à ailes courbes, qui devait réaliser la double condition de l'entrée sans choc et de la sortie sans vitesse. Il fut employé pour la première fois au puits nO 5 du Grand-Hornu, en 1840. C'était un ventilateur à axe vertical, composé de trois ailes en tôle courbées cylindriquement, comprises entre un disque horizontal et une couronne annulaire évidée à l'intérieur par laquelle arrivait l'air. Les ailes formaient un angle de 6° avec la circonférence intérieure et étaient tangentes à la circonférence extérieure. Les diamètres de ces deux circonférences étaient .de 1 ,35 et -de In],70. Avec une marche de 700 tours, Combes comptait obtenir un appel d'air de 10 mètres cubes, chiffre qui lui paraissait énorme. Aussi construisit-41 d'autres appareils de 1."',20 de diamètre, devant débiter 5 mètres cubes, qu'il
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machine pneumatique à cloches plongeantes, « formée de deux cloches de 3',65 de diamètre et de 2m,60 de hau-
teur, se mouvant librement dans une masse d'eau contenue à l'intérieur de cuves annulaires formées par des cylindres concentriques de 3'1%50 et de 3m, 80 de diamètre.
Ces cloches et les cylindres intérieurs des cuves étaient recouverts à leur partie supérieure de diaphragmes en tôle percés de seize ouvertures munies de clapets équi-
librés par des contrepoids. » Cette machine aspirait 5'1/2 à la seconde, elle était mue par une machine à vapeur de 12 chevaux, son rendement était de 0,48, chiffre plus élevé que tous ceux atteints jusqu'alors. En 1843, Pasquet construisit pour la houillère du Poirier à Montigny-sur-Sambre, près de Charleroi, un ventilateur qui présentait une grande analogie avec la vis Motte, mais qui avait sur elle certains avantages au point de vue de l'écoulement de l'air et de sa circulation dans l'appareil.
Peu de temps après, paraissait le ventilateur à ailes de moulin à vent de Lesoinne, qui fut employé aux mines du Grand-Bac et de Val-Benoît, près de Liège ; il y donnait un débit de 7 à 8 mètres cubes avec des dépressions
destinait aux mines de la Belgique et du Nord de la France.
très faibles de 5 à 10 millimètres. Son effet utile, analogue à celui du ventilateur Pasquet, ne dépassait pas 25p. 100. Enfin en 1845 le ventilateur Fabry, et en 1852 le ventilateur Lemielle, vinrent remplacer ces divers appareils, qui furent en somme très peu employés, mais qui n'en
Malheureusement son but ne fut pas atteint, la vitesse
marquent pas moins les étapes successives de la venti-
de l'air à la sortie, loin d'être nulle, atteignait 25
et
30 mètres pour des dépressions de 30 à 35 millimètres d'eau ; son appareil du Grand-Hornu, au lieu de débiter 10 mètres cubes, en débita 5 ou 6, et son rendement, au
lation mécanique.
Pendant que ces divers essais se poursuivaient en Belgique et aboutissaient à l'invention d'appareils déjà moins
imparfaits, la Compagnie d'Anzin était restée en dehors