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BASSINS HOUILLERS DU NORD DE LA FRANCE
ET DU SUD DE L'ANGLETERRE.
SIOTI en Angleterre, parce qu'il a amené l'auteur à prévoir
importants, complètement inattendus et vérifiés depuis par des sondages : l'absence des terrains secondaires audessous de Londres, et la présence des terrains houillers en avant des North Downs. Il ne faut donc pas s'étonner
les résultats d'un sondage profond, et que les résultats ont été conformes à ces prévisions. Si les anciens plis anticlinaux ont tendance à s'accentuer dans les époques subséquentes, ils ont dû en certains cas déterminer les lignes de rivage ; par comparaison avec ce qui se passe le long de l'Ardenne et dans le Boulonnais, on peut alors prévoir que les dépôts wealdiens, si développés dans le
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si, malgré toutes les réserves, malgré le silence des traités didactiques l'hypothèse est restée en faveur
Cette conclusion devait d'autant plus être remarquée
auprès de beaucoup de géologues et si elle a été souvent invoquée, aussi bien dans les spéculations théoriques que dans les projets de recherches. Aujourd'hui d'ailleurs la situation a changé, et « l'hypothèse probable » se trouve entourée d'un si grand
qu'elle semble en désaccord absolu avec les observations
nombre de vérifications, que l'ensemble peut en être
sud de l'Angleterre, ne s'avancent pas loin vers le nord et ne doivent déjà plus exister sous la vallée de la Tamise.
limitées aux affleurements d'Angleterre ; les couches wealdiennes, tout le long de la ligne des North Downs, disparaissent avec toute leur épaisseur sous la falaise de craie. La confirmation ne s'en fit pas attendre ; la même année, le sondage artésien de Kentish Town, à Londres, atteignit, au-dessous du gault, des grès rouges rapportés au dévonien, sans avoir rencontré ni 'wealdien ni jurassique. L'absence du jurassique avait été également, et pour les mêmes raisons, prévue par Godwin-Austen. Cette confirmation des idées de Godwin-Austen ne peut guère, il est vrai, être considérée comme une preuve décisive en faveur de son principe, parce _que les lignes de rivage ne dépendent pas seulement des plissements de l'écorce.; il suffit, pour .s'en convaincre, de remarquer combien, dans la géographie actuelle, il y a de lignes de rivage obliques ou transverses aux lignes de plissement. On a donc beau jeu, là encore, pour dire que rien n'est prouvé et qu'il s'agit simplement d'une hypothèse. Il n'en est pas moins vrai que cette hypothèse réunit en sa faveur toutes les vraisemblances, que, si elle s'appuie seulement en réalité sur un petit nombre de faits précis, elle ne s'est montrée en contradiction -avec aucun- autre, et qu'elle a permis à son auteur de prévoir deux faits
considéré comme une preuve irréfutable. D'abord un,arguinent nouveau et très important a été mis en évidence
par l'étude plus complète des plis paléozoïques et des ondulations tertiaires.
Concordance générale du réseau des plis anciens et du réseau des plis récents. Pendant longtemps l'étude des différents massifs paléozoïques a été faite séparément, sans qu'on songeât à la possibilité de raccorder à distance les plis qu'on y constatait. La Bretagne et le Devonshire,
le Plateau central, l'Ardenne, les Vosges, le llartz, la Bohême, étaient considérés comme des unités distinctes,
et les seuls rapports qu'on cherchât à établir entre eux étaient ceux de la composition des différentes assises. M. Suess, l'illustre professeur de -Vienne, a montré le premier que ces massifs, aujourd'hui isolés, sont les témoins d'une même grande chaîne qui a accidenté le centre de l'Europe à la fin des temps primaires ; cette chaîne était formée, comme le sont aujourd'hui les Alpes,
par une suite de chaînons à peu près parallèles, c'est-àdire de plis dont les axes se suivaient à peu de distance, s'alignant dans le même sens dans les parties à peu près rectilignes ou s'emboîtant les uns dans les autres dans