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BASSINS HOUILLERS DU NORD DE LA FRANCE
ET DU SUD DE L'ANGLETERRE.
avec certitude que dans cette concession, ou il reste en
paraît môme indiquer une dépression secondaire, fait face
dehors des limites du bassin (prises au tourtia) ; cette dernière particularité s'expliquerait probablement parce que
le pli ancien est là un pli couché, où les terrains dévoniens et carbonifères surplombent le centre de la cuvette houillère. Tout ce qu'on peut chercher, c'es.t une coïnci-
dence d'ensemble, qui n'est pas contestable. Ces deux plis correspondraient au parcours de la zone B3 de M. Zeiller (région supérieure de la zone moyenne).
Il est à remarquer que les plis d'Aniche et de Denain traversent et suivent la partie médiane du torrent d' Anzin. Les sables auxquels on a donné ce nom sont, comme on sait, des sables datant du crétacé inférieur, probablement fluviatiles, et, en tout cas, antérieurs au retour définitif de la mer crétacée dans la région. Il est naturel que ces sables aient été plutôt déposés, et surtout plutôt conservés dans une dépression synclinale (*)
Enfin, pour le cinquième pli, ou pli de Pour, j'ai déjà indiqué plus haut sa coïncidence du côté de l'ouest avec le petit bassin secondaire du même nom; du côté de Douai, il va, en dehors du bassin houiller, épouser la branche occidentale de la cuvette profonde de Douai. Une
remarque est nécessaire au sujet de cette cuvette, à laquelle j'attribue une forme un peu différente de celle qu'avait indiquée M. Potier. Il existe notoirement, en effet, entre les deux points profonds de Dechy (fosse à 156m) et de Félin (sondage à 176m), une croupe saillante (sondages de Dechy et de Gceulzin à 1'24 et à 110"1,
sondages de Roucourt et de Cantin à 125m), et cette croupe,- au milieu de laquelle le sondage de Roucourt (*) Je ne parle pas ici des petits plis amorcés par les sinuo-
sités de
la courbe (40) au-dessus de Rulx, autour des fosses Désirée, l'Éclaireur, la Naville et Saint-Mathieu. Ces sinuosités ne correspondent qu'à des différences de niveau de ou 2 mètres, évidemment sans importance. I
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sans ambiguïté à l'ensemble des deux bombements si bien marqués , qui limitent au nord et au sud le pli d'Azincourt. De l'autre côté de la cuvette, près de Courcelles-les-Lens, on retrouve également deux dépressions (sondage d'Evin à 135m et sondage 3' de Courcelles à 145"), séparées par une saillie (sondage 2' de Courcelles à 105'). Plus au sud, le sondage et la fosse d'Esquerchin, à 108 mètres, sembleraient même indiquer une troisième subdivision de la cuvette. Des quatre plis qui
viennent y aboutir au sud-est, il y en aurait donc trois qui se retrouveraient du côté du Pas-de-Calais ; en tout cas, il n'est pas douteux, d'après ces données, que la cuvette, au lieu de présenter une forme générale allongée du sud au nord, s'allonge en réalité du sud-est au nordouest, c'est-à-dire parallèlement à la bordure déviée du bassin. Il est d'ailleurs à noter que le pli de Vicoigne
remonte également en même temps vers le nord-ouest (sondage de Mines à 134m, et sondage n° 1 d'Ostricourt 140'). S'il n'y a pas quelque erreur pour les- sondages
de Moncheaux, l'un à 138 mètres, l'autre à moins de 80 mètres, le second de ces sondages indiquerait même la division de cette dépression en deux par un bombement médian, l'une qui se retrouve à la Neuville passant en
dehors du bassin, et la seconde restant à l'intérieur.
Ainsi, le résultat de cette discussion est une coïncidence entre les plis anciens et récents, qui parait se poursuivre jusque dans le détail et qui dépasse en précision tout ce qu'on pouvait attendre pour des phénomènes qui, par la nature complexe des résistances mises en jeu en chaque point, ne peuvent être astreints à des lois géométriques. La confirmation de la loi est éclatante et incontestable.' Pour mieux faire juger ces coïncidences , j'ai dressé une coupe de la surface primaire, avec hauteurs ampli-