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ET DU SUD DE L'ANGLETERRE.
fiées trente fois, et je l'ai superposée à une coupe des couches exploitées, pour laquelle l'échelle des hauteurs
une partie de ses effets peut être presque complètement dissimulée dans une coupe, même très exacte. En d'autres
a été conservée la même que celle des longueurs (,fig. 5).
termes, l'allure d'une couche récente peut être localement
TPT;e01, a' hizpDzintiort
,
\\e,e7' _Légende
Fig.,b
/lare dz, èassin houiller. Covekcs de ( Schémablues)
Frei dom szteface deselFimaire
limites dee 2.&2,16
Sables du iferent d'Anzin
(11.7-attires ainpiliées 16 fois)
Coupes comparées du bassin boulier (hauteurs à l'échelle), et de la surface des terrains primaires (hauteurs amplifiées 30 fois).
Al Région inf,
de la zone
.M Région supre
inférieure.
Bi Région id,
132 Région inoyfle
B3 Région supro
,
m zone moyenne.
C Calcaire carbonifère.
La comparaison de ces deux coupes est instructive à un autre point de vue : elle montre comment la répétition des plis suivant les mêmes lignes n'a pas pour résultat la formation d'un relief semblable, d'une sorte de réduction à une échelle moindre des plis anciens. Cela tient
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BASSINS HOUILLERS DU NORD DE LA FRANCE
d'abord à ce qu'il n'y a pas proportionnalité dans l'accentuation relative des différents plis superposés. Mais, de plus, la cuvette de Vicoigne apparaît comme un phénomène d'un autre ordre ; c'est en effet le bord de la cuvette de Vicq, pour laquelle un affaissement local se superpose au plissement, et dans laquelle viennent se réunir et se fondre quatre de nos cinq plis. Il en résulte que, pour une longueur notable, la pente générale des terrains récents est inverse de celle des terrains anciens, e qui crée une divergence complète entre les deux profils. L'influence du phénomène de plissement n'en reste pas moins marquée dans l'allure des courbes de niveau, .à cause surtout du parallélisme des ondulations; mais
très différente de l'allure d'une des couches anciennes qu'elle recouvre en discordance, et la différence persiste même si, en amplifiant l'échelle, on tient compte de la petitesse relative des mouvements récents. Les seuls rapports qui persistent entre les deux systèmes sont des rapports d'orientation. Je n'ai pu encore, n'ayant pas en main les documents nécessaires, poursuivre le même travail dans le Pas-deCalais, mais je crois pouvoir dès maintenant, par l'examen des courbes de M. Potier, indiquer certaines conclusions qui intéressent la géologie du bassin. On peut voir, même sur les cartes à petite échelle ( carte de France au 1/1000000), que la bordure septentrionale du bassin présente de nombreuses sinuosités, notamment près de Saint-Arnaud, d'Annceulin et de Béthune. Les parties où
le calcaire carbonifère s'avance ainsi dans le bassin houiller représentent évidemment des amorces de plis anticlinaux des terrains anciens, du moins si l'on admet' que la surface du sol primaire (ou surface d'abrasion) était primitivement horizontale ; de même les parties où
le terrain houiller forme pointe dans les terrains plus
anciens, correspondent à des plis synclinaux. Or, dans le
département du Nord, on voit déjà sur la carte (Pl. I) que le pli synclinal situé au nord de Vicoigne, ou pli de
Vieux-Condé (dont je n'ai pas parlé jusqu'ici) vient aboutir près de Saint-Amand et sortir du bassin houiller précisément sur l'eMplacement d'un de ces synclinaux; de
même le plus septentrional des deux plis que j'ai indiqués comme correspondant au pli de Vicoigne sort du bassin houiller près de Marchiennes, dans la seconde de ces anses synclinales. Le tracé provisoire du second de ces plis, continué dans le Pas-de-Calais, indiquerait