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ÉTUDE SUR LE NOUVEAU FOUR SIEMENS.
est aussi complète que possible et qu'il n'existe pas de four à régénération présentant une surface moindre. Le rayonnement des gazogènes est limité à deux parois, la façade et la paroi supérieure ; celui des chambres est très diminué, puisque le rayonnement ne s'exerce plus par la face supérieure (commune an cendrier) et que, du reste, il n'y a qu'un groupe de chambres. Remarquons d'ailleurs que la position des chambres sous les gazogènes est préférable au dispositif habituel consistant à les placer sous le four (Pl. IV); dans ce dernier cas, en effet, pour assurer
la conservation de la sole, il est nécessaire d'isoler le four du massif des chambres, et on le fait généralement par .une circulation d'air ; on perd donc le bénéfice de la paroi commune. Quant au rayonnement par le four même, on sait qu'il est nécessaire à la conservation ; et il n'y a pas lieu, de s'en occuper ici.
Les moyens tentés jusqu'ici pour l'enrichissement des gaz sont tous employés ou applicables : on peut injecter de la vapeur d'eau en telle quantité que l'on jugera nécessaire, puisqu'il y a trois kcerting pouvant fonctionner à volonté ensemble ou séparément. On peut alimenter le gazogène d'air chaud à température très élevée, puisqu'on le puise au sommet des chambres. Remarquons ici combien le dispositif du nouveau four est à cet égard simple et pratique : l'injection d'air chaud ne demande aucun carneau ni appareil spécial ; il se fait
par un simple kcerting, et encore cet injecteur est-il a deux fins, puisque son but est d'insuffler des produits brûlés. Grâce à ce dispositif, on voit que si l'on ne se préoccupait pas de la conservation de la grille, si l'on supposait que, par un artifice quelconque , on puisse maintenir dans le cendrier une température élevée, on pourrait n'alimenter le gazogène que d'air chaud à la température des chambres avec ou sans produits brûlés. Dans ce cas, le fonctionnement du four serait tel que
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tout l'air nécessaire à la combustion, aussi bien l'air primaire (*) que l'air secondaire, serait chauffé par passage
dans la chambre et participerait à la régénération ; on verra que, dans ce cas, l'utilisation de la chaleur est pratiquement complète. C'est là un avantage immense. Sans doute, il existe déjà des fours dans lesquels on chauffe l'air primaire, mais je n'en connais pas dont le dispositif soit .aussi simple ; il n'en est pas surtout qui présente une telle élasticité de marche : à l'air froid, à l'air chaud, à la vapeur avec les produits brûlés employés en telles proportions que l'on veut. La seule critique que l'on puisse faire ici. est la présence des injecteurs, qui est une complication, exige une chaudière consommant de la vapeur, et auxquels beaucoup d'industriels préfèrent le tirage naturel. La combustion du charbon est parfaite, grâce à l'air chaud et au gazogène fermé ; les cendres sont tout à fait terreuses et exemptes de carbone. À ces avantages qui sont bien le résumé des progrès antérieurs, il convient d'ajouter l'économie de construction qui ressort d'un simple examen des deux fours (Pl. III et IV), en tenant compte de la différence de dimensions l'économie résulte : I° de la position des gazogènes sur
le même plan que le four qui supprime les fosses de gazogènes et les caves d'accès nécessaires à leur service ;
2° de la suppression d'une chambre de régénération ;
3° de l'existence de plusieurs parois communes au gazogène avec les chambres et avec le four ; 40 de la suppression des carneaux d'arrivée de gaz. On- comprend, après ces remarques, que le nouveau (*) Dans la suite de cet article, pour simplifier le langage, je désignerai par air primaire, celui qui sert à la gazéification du combustible qui alimente les gazogènes; par air secondaire, celui qui sert à briller le gaz qui alimente le four.