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ÉTUDE SUR LE NOUVEAU FOUR SIEMENS.
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ÉTUDE SUR LE NOUVEAU FOUR SIEMENS.
un rendement très légèrement supérieur à celui d'un four chauffé à l'air seul.
3° Emploi de l'acide carbonique comme gazéifiant. Le rôle de l'acide carbonique est absolument le même que celui de la vapeur d'eau : la seule différence consiste
en ce qu'étant gazeux entre les tenipératures que présentent les fours, il n'y a pas à tenir compte de la chaleur latente de vaporisation qui constitue une infériorité pour
la vapeur d'eau et vient se déduire de son effet utile. Il est donc inutile de reprendre la discussion précédente et de passer en revue des °cas que l'industrie ne présente point. D'ailleurs, lorsqu'on essaye de régénérer l'acide carbonique, ce gaz étant emprunté aux produits brûlés,
la dérivation se fait toujours en sens inverse du tirage de la cheminée et demande, par conséquent, une assez grande quantité de vapeur ; on a donc affaire à un mélange des deux gaz, eau et acide carbonique, auquel les conclu-
sions du paragraphe précédent s'appliquent presque rigoureusement.
Je me bornerai donc à examiner le seul four qui ait fait appel à ce nouveau gazéifiant, le four Biedermann et
Harvey, à préciser le maximum de récupération qu'on peut en attendre, et à réfuter quelques-unes des erreurs dont le nouveau brevet a été le point de départ. On peut supposer au nouveau four trois modes de marche : si l'on admet dans les gazogènes de l'air chaud, pris au sommet des chambres sans insuffler d'air froid par
da tuyère latérale, le four permet le chauffage total de l'air et réalise par conséquent le mode le plus parfait de récupération. Dans ce cas, il est absolument inutile, et, par conséquent, nuisible d'insuffler de l'acide carbonique sous la grille ; on ne peut en retirer aucun profit, puisque
le four ne comporte pas la récupération pour les gaz.
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Si l'on alimente les gazogènes d'air froid, sans air chaud, réalisant ainsi le chauffage de l'air secondaire seul, l'acide carbonique comme la vapeur d'eau améliore sensiblement la régénération ; le four se comporte à peu près comme les fours de la Compagnie du gaz auxquels j'ai déjà fait allusion, mais avec un rendement un peu meilleur, puisqu'une partie de l'eau est remplacée par de l'acide carbonique, qui n'a pas de chaleur latente de vaporisation.
Enfin, si l'on emploie un mélange d'air froid et d'air c'est' le fonctionnement pratiquement en usage chaud, depuis la création du four, l'eau et l'acide carbonique
ont encore leur utilité, et ils interviennent par leur double rôle. Une semblable marche ne se. justifie que pal' la nécessité d'abaisser la température sous le cendrier, dont les barreaux se brûlent à une température supérieure à 500°. A ce point de vue, l'eati et l'acide carbonique concourent l'un et l'autre au refroidissement; ils contribuent d'ailleurs à modifier les proportions d'air primaire et secondaire. Pour caractériser le rendement d'une semblable marche, il suffit de remarquer que le four se comporte comme dans le cas précédent, mais en supposant que l'air primaire, au lieu d'être à la tempé-
rature ordinaire, soit chauffé à 500° par les chaleurs perdues. 11 en résulte une utilisation de chaleur représentant à 1.400° 33 p. 100, à '1.600° 28 p. '100 de la chaleur
qu'absorberait cet air s'il était chauffé au maximum, soit espectivement une économie de 5 et 4,4 p. 100. Dans ces conditions, d'après les calculs antérieurs, le rendement du four serait le suivant À I.6000, perte de chaleur = 27,6 4,4 = 23,2 = 24,3 5,0 =- 19,3
A1.400°,
En résumé, l'emploi de l'acide carbonique n'a aucune tilité lorsqu'on chauffe la totalité de l'air primaire ; dans