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232 RAPPORT SUR LE 4' CONGRÈS INTERNATIONAL
DES CHEMINS DE FER.
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les uns près des extrémités des rails, les autres près de celles des éclisses. Ch. III. - La résistance à la rupture exigée pour les .,rails est plus grande en-France (70 à 85k, pour le rail à double champignon, -55 à 70"e, pour le rail Vignole) qu'en Autriche-Hongrie et en Allemagne (0"e par millimètre carré pour le :Tad Vignole,). M. Ast fait observer -que l'allongement d'une barre est d'abord proportionnel
fondu; en France, on emploie des aciers offrant une résistance de 60 kilogrammes. Les limites sont les mêmes pour les plaques d'appui. La résistance des bois perpendiculairement aux fibres
à la charge jusqu'à une certaine limite, dite limite de pro-
Pour, ce qui regarde le ballast, M. Kreuter trouve qu'on lui donne seulement le tiers de l'épaisseur indiquée par la
portionnalité ou limite surélevée d'élasticité; il croît ensuite plus rapidement jusqu'à une nouvelle limite, dite limite de grande extension eu d'étirage, au delà de laquelle une faible augmentationl.de charge produit un allongement très grand et permanent., M. Weisshaupt a montré
que les mêmes phénomènes ont lieu dans le cas d'une barre soumise à des flexions, et,M. Tetmayer a appelé limite de grande flexion celle qui correspond à lalimite de grande extension... Enfin M Bauschinger a constaté qu'en dépassant la limite surélevée d'élasticité,on diminuait la limite dtélasticité dans les efforts de compression, ce qui explique l'action défavorable exercée par le redressement des rails Vignole. Le coefficient de sécurité à adopter dépend de la rigueur du mode de calcul employé .pour déterminer les efforts
auxquels les rails doivent résister; il,dépend aussi de la confiance igue l'on peut avoir dans l'homogénéité et dans la nature de l'acier des rails. M. A.st estime que la fatigue
admissible pour les rails sous une charge statique ne doit pas dépasser le tiers de la limite surélevée d'élasticité, et que la fatigue, en tenant compte de tous ,les effets statiques et dynamiques, ne doit pas dépasser cette limite surélevée.
La résistance du métal des éclisses à la rupture est 'fixée en Allemagne à 37 kilogrammes par millimètre carré
pour le fer fondu et à 50 ou.55 kilogrammes pour l'acier
est, d'après M. Michel, de 240, 200, 120, 80 kilogrammes pour le chêne, le pin, le mélèze ou le sapin; dans le sens parallèle aux fibres, la résistance est plus faible d'un quart environ.
théorie des profondeurs des volumes porteurs. Mais, comme le fait observer M. Ast, la question demanderait a.être soumise à des expériences multiples, et, lai seule Chose que l'on soit en :mesure d'affirmer, c'est la nécessité d'un ballast le plus dur posSible,.-non-gélif et Terméable.
Ch. IV.-Les dimensions de.la.voie _doiventêtredéter-minées en tenant. compte .des réductions de, section en certains .points, .de l'usure en service et de l'altération de la structure du métal par les efforts de sens contraire résultant du roulement des véhicules. Pour le calcul de la . fatigue des rails et du déplacement vertical .de la voie,. M. Ast préconise l'emploi des formules de M. Zimmermann.
S'il n'y avait que l'effet statique, lé véhicule, d'après la théorie, roulerait surie rail comme sur une surface unie, parce que l'abaissement . du rail aurait sensiblement la même valeur, dans les conditions habituelles, quel que. fût le point d'application de la charge. Pour obtenir ce. résultat en pratique, il faut rapprocher les traverses de joint ; mais les effets dynamiques font .varier rabaissement du rail, pour une même charge, et M. Ast donne le tableau des valeurs d'un certain coefficient a. d'après les formules de:M...Zimmermann. 11 'estime que la-Inini e des variations. dîabaissement ày ne doit pas dépasser 0m,002. Connaissant les limites de variation AG. de la charge sur