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260 RAPPORT SUR LE 4° CONGRÈS INTERNATIONAL
rail, la charge correspondant à la suppression de tous les rails varierait de 251 à 210 millions de tonnes. En admettant une circulation de 4,5 millions de tonnes par an et une usure correspondante de 0'2'1,1, M. von Stockert arrive, comme M. Conard, à cette conséquence que
les rails d'acier seront mis hors d'usage par avaries et non par usure. MM. les rapporteurs concluent qu'il faut encore réunir de nombreux renseignements pour élucider la question et ils proposent de compléter les formulaires par deux nouvelles indications en vue de faire connaître si les rails sont posés en simple ou en double voie et quelle est leur longueur. Nous devons citer trois notes très intéressantes, qui font suite au rapport et qui ont été fournies par l'administration des chemins de fer de l'Etat belge, par celle da chemin de fer du Gothard et par les chemins de fer de l'Est français.
Discussion. - Quelques observations ont été échangées en section, notamment an sujet de la tendance qui existerait actuellement dans le sens d'une augmentation du poids des rails. La proposition de mentionner cette tendance dans la résolution à prendre, a été admise. Conclusions. - Les conclusions des rapporteurs ainsi complétées ont été votées par la section, puis en séance plénière. « Le Congrès estime qu'en présence de la tendance générale à augmenter partout le poids des rails et des progrès de la fabrication, il est nécessaire de poursuivre l'étude de l'usure normale et des bris des rails, et propose en conséquence au Congrès de décider que la question sera de nouveau portée à l'ordre du jour de la cinquième session. »
DES CHEMINS DE FER.
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QUESTION VIII8 Renseignements techniques de la 1» section. Coordination des renseignements techniques à recueillir conformément aux formulaires adoptés par le Congrès sur l'entretien courant des traverses. métalliques. [Formulaire III ] Entretien courant comparé des traverses métalliques et des traverses en bois.
Exposé:- L'exposé a été fait par M. Kowalski, ingénieur en Chef du service central de l'exploitation du chemin de fer de Bône-Guelma.
Vingt-huit administrations ont répondu au questionnaire ; les renseignements qu'elles ont fournis ont été. groupés dans un tableau synoptique ; mais les notes des compagnies de l'Est français, du Grand-Central belge,. des chemins de fer de l'État néerlandais, du Jura Simplon et de Dakar à Saint-Louis ont été reproduites in extenso à la suite du rapport. M. Bricka déduit, de l'ensemble des données statistiques qu'il a recueillies, une moyenne de 455 francs pour l'entretien des voies à traverses en bois pendant un an et de 314 francs pour celui des voies à traverses métalliques. Il reconnaît d'ailleurs que les prix varient dans
de très larges limites d'une compagnie à l'autre et pour une même compagnie. Il estime néanmoins que l'avantage est à la traverse métallique, et il cite à l'appui de. son opinion les résultats obtenus sur la ligne de Chartres à Brou pendant trois ans, sur les chemins algériens de la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée et sur le chemin de fer de Bône-Guelma. M. Bricka ne fait pas entrer en ligne de compte certains chiffres qui correspondraient à des anomalies ; on ne paraît pas avoir pris les mêmes précautions pour le cas des traverses en bois. La compagnie du Grand-Central belge donne une dépense d'entretien de 62',50 par kilomètre et par an ; elle