Annales des Mines (1893, série 9, volume 3) [Image 158]

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306 RAPPORT SUR LE 4e CONGRÈS INTERNATIONAL

très précises lui a fait constater une économie de combustible de 15 à 17 p. 100. Il fait construire de nouvelles

DES CHEMINS DE FER.

machines Compound avec l'appareil de démarrage Mallet.

QUESTION XIB

qui seul permet un démarrage rapide quand la telnpéra-

Hautes pressions.

ture est très basse. M. Clérault insiste sur la difficulté d'établir des comparaisons entre les dépenses de machines qui n'ont pas produit le même travail et qui n'étaient pas toujours dans des conditions identiques.

Conclusions. - Les conclusions suivantes ont été adoptées par la 2° section et approuvées sans observations en séance plénière Le Congrès constate que l'emploi du principe Coin« pound offre entre autres avantages un moyen «utilisation des hautes pressions et une économie réalisée dans la consommation du combustible et de l'eau. Il estime (( que ce système permet une augmentation de puissance « sans exagération de la fatigue des pièces ; il admet (( en revanche qu'il en résulte une certaine augmentation

des frais d'entretien et de graissage pour les ma((

chines possédant plus de deux cylindres et des chauchères à plus haute pression que celles des machines ordinaires. Le nombre et la disposition des cylindres à employer,

ainsi que l'usage d'un appareil de démarrage automa(( tique, sont des questions d'espèce. Le Congrès est d'avis qu'il y a lieu de poursuivre la comparaison de la consommation d'eau dans les ma(( chines Compound et les machines ordinaires, en ayant soin de choisir des locomotives dont les conditions de qualité, de service et de puissance soient aussi identiques que possible »,

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Emploi des hautes pressions dans les locomotives. Moyens de les réaliser et de les utiliser. Distributions diverses et autres systèmes.

Exposé. - Le rapport a été fait par M. W. Adams, directeur de la traction (locomotive engineer) du London and South Western Railway. M. Adams montre par quelques chiffres l'élévation des pressions utilisées dans les chaudières de locomotives, pressions qui montent à 15 kilogrammes pour les derMères machines du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée. Il examine ensuite les nouvelles dispositions adoptées pour résister à ces hautes pressions.

L'épaisseur de la tôle des boites à feu extérieures a été portée jusqu'à 16'111'1,5 ; la rivure des tôles exige des

soins particuliers ; le poinçonnage doit être proscrit, à moins qu'il ne soit fait à un diamètre inférieur et que le trou ne soit agrandi au foret ou à moins que la tôle ne soit soumise à un recuit. Le rivage mécanique est préférable; il est nécessaire avec les rivets d'acier. La tôle de fer doit présenter une résistance de 33 à 35 kilogrammes avec des allongements de 12 à 16 p. 100. La tôle d'acier peut donner une résistance de 39 à 45 kilogrammes avec un allongement de 25 p. 100. L'acier doux obtenu dans les fours Siemens-Martin sur soles basiques paraît convenir très bien pour les tôles de chaudières. Pour la boîte à feu, on emploie exclusivement en Europe le cuivre rouge, aux États-Unis l'acier. M. Adams croit que les plaques d'acier doivent être minces et par conséquent être remplacées assez souvent. La disposition des tubes par rangées verticales paraît