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DES CHEMINS DE FER.
308 RAPPORT SUR LE 4e CONGRÈS INTERNATIONAL
se développer plus que celle par rangées horizontales. L'usage des tubes en fer se répand de plus en plus. L'essai des chaudières se fait en Angleterre avec de l'eau chaude, à une pression égale à, une fois et demie la pression effective et on maintient cette pression pendant 10 minutes.
Pour utiliser les hautes pressions avec avantage, il faut pousser la détente dans les cylindres le plus loin possible. Ce résultat peut s'obtenir par la détente successive de la vapeur dans plusieurs cylindres ou par l'emploi de certains systèmes de distribution. Le but à poursuivre dans la combinaison d'une distribution est d'accroître le rendement de la vapeur par une détente le plus prolongée possible et par une diminution du laminage
de cette vapeur à son entrée dans le cylindre. Une réduction des espaces neutres permet une réduction de la période de compression ; la séparation des tiroirs d'échappement et d'admission évite les condensations de vapeur qui se produisent parfois au contact de la vapeur d'échappement dans les lumières d'admission. Les enveloppes de vapeur autour des cylindres sont utiles quand la circulation de vapeur est active dans l'enveloppe ; M. Borodine a ainsi obtenu des économies de 15 p. 100; mais on est obligé de compliquer les disposi-
tions des cylindres et d'y ajouter des appareils nouveaux pour la purge de l'eau de condensation, etc. M. Adams estime que, pour donner de la vapeur sèche,
la surface d'évaporation de l'eau doit être de 1 métre carré par 15 mètres carrés de surface de chauffe. Il cite les essais de M. Polonceau pour détendre sans travail extérieur de la vapeur de 15 à '10 kilogrammes de pression, ce qui doit transformer en vapeur l'eau entraînée et ne faire arriver par conséquent aux cylindres que de la vapeur sèche. Le tiroir à coquilles est encore le plus employé sur les
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machines ; mais la résistance qui résulte du frottement du tiroir sur la glace sous une pression élevée est relativement considérable. On a cherché à la réduire en diminuant la course et la surface du tiroir, ce qui a l'inconvénient d'exagérer l'étranglement des lumières. On diminue l'effort à faire par le mécanicien pour déplacer les tiroirs en remplaçant le levier par une vis à volant, dont le mouvement est quelquefois facilité par l'action d'un piston à vapeur et quelquefois même produit complètement par ce dernier appareil. Une autre solution revient à diminuer la pression du tiroir sur le miroir en l'équilibrant. Le tiroir en D a été essayé, mais il est très difficile de donner le serrage voulu pour atténuer le frottement tout en conservant l'étanchéité de l'appareil. Le tiroir cylindrique réussit mieux, bien que l'on ait quelque peine à le maintenir étanche. Du reste, M. l'inspectéur général des ponts et chaussées Ricour, ayant remarqué que l'usure tenait à l'absorption des gaz chauds entraînant des particules solides lors de la marche à régulateur fermé, à remédié à cet inconvénient par l'emploi d'une soupape de rentrée d'air. Enfin, on a construit des tiroirs .portant un cadre du côté opposé aux lumières ; ce cadre frotte contre le couvercle de la boite à vapeur et ne reçoit que la pression 'atmosphérique ; c'est encore un moyen d'équilibrer le tiroir.
Discussion. - La discussion dans la deuxième section a porté principalement sur les systèmes de distribution Qt, de tiroirs. M. Parent a donné des renseignements sur les résultats obtenus avec la distribution Bonnefonds en comparant des machines identiques à cet organe près on a trouvé que la consommation de charbon par kilomètre était de 8",884 avec la distribution ordinaire et de 8',079 seulement avec celle de M. Bonnefonds. Les dépenses de graissage ont été les mêmes.