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DE M. DE BOUREUILLE.
En 1854, il est élevé au grade d'inspecteur général de 2e classe ; un an après, au décès de Boulage, il devient secrétaire général du Ministère des Travaux publics. Dans sa nouvelle fonction, de Boureuille , pas plus qu'auparavant, ne cherche le repos; il participe active-
des mines de lre classe depuis 1863, grand-officier de la Légion d'honneur depuis 1869, de Boureuille dut résigner ses fonctions de secrétaire général, le 25 octobre 1876, et entrer, l'année suivante, dans le repos. En lui annonçant sa mise à la retraite, le Ministre des Travaux publics lui écrivait : «. Ce n'est pas sans un bien vif regret que l'Administration voit arriver au terme de leur vie active ceux de ses membres qui, comme vous, se Sont placés au premier rang par leurs éminents services. La haute considération dont vous avez été entouré dans le cours de votre carrière si bien remplie, vous suivra dans votre honorable retraite ainsi que l'affection de vos collègues et mes sentiments d'estime personnelle ». Ces paroles de haute estime s'adressaient, Messieurs; non seulement au fotictionnaire éclairé, consciencieux et
ment à la plupart des travaux du ministère. Avec la grande autorité que lui donne sa situation ,:administrative, avec la haute compétence que lui ont fait acquérir des études approfondies et la pratiqué de fonctions multiples, il collabore tour à tour avec les Conseils des ponts
et chaussées et des mines, le Comité consultatif des chemins de fer, les Comités consultatifs d'hygiène publi-
que et des arts et manufactures. Grâce à sa puissance extraordinaire de travail, il trouve encore le temps de prendre part aux discussions des nombreuses commissions, chargées de préparer les lois et règlements qui touchent aux matières si variées de l'administration des
sage, dont je vous ai dit la carrière, mais encore et surtout à l'homme intègre, qui, pendant plus de vingt
Travaux publics, et d'en soutenir les dispositions devant le Conseil d'État, dont il est membre en service extraordinaire. Partout sa dialectique nette et précise, sa pensée toujours dominée par l'esprit d'équité exercent une sérieuse influence. Quand vinrent les jours néfastes, où une guerre fatale nous arracha deux de nos meilleures et plus patriotiques provinces, quand le sol livré à l'invasion força le gouver-
ans, a présidé à l'administration du personnel des Travaux publics, en 'y maintenant, avec une admirable fermeté, les traditions fortes et saines qu'y avait établies son illustre maître Legrand et qui resteront toujours, espérons-le, l'honneur des deux Corps des mines et des ponts et chaussées. Dans ces délicates fonctions de chef ayant charge d'âmes, il a manifesté, en toutes circonstances, les qualités de droiture, d'élévation d'esprit et de
nement à quitter Paris, les administrations, à peu près réduites à néant, durent tourner leurs principales forces vives vers tout ce qui pouvait concourir 'à la défense du territoire. Celle des Travaux publics ne faillit pas à son
parfois mécontenté des ambitions trop pressées ou refusé de satisfaire des désirs même justifiés, il n'a jamais été
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DISCOURS PRONONCÉS AUX FUNÉRAILLES
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devoir : pendant qu'une partie de ses fonctionnaires était aux armées ou dans les ateliers de la guerre, une autre, sous la haute direction de de Boureuille, surveillait en
province la confection des armes ou dirigeait la fabrication des cartouches. Mais l'âge s'avançait à grands pas. Inspecteur général
cur, qui le distinguaient à un si haut degré ; s'il a
guidé dans ses décisions que par le souci du devoir, l'amour de l'équité, le bien du service dont il avait la responsabilité. Nous, dont il a été le chef sévère et vénéré, nous avons le droit d'être fiers de lui et de le citer en exemple. C'était un caractère, et notre respect le suivra dans le monde meilleur où il repose. La mort l'a surpris à l'improviste, mais esprit profon-