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DISCOURS PRONONCÉS AUX FUNÉRAILLES
DE M. DE BOUREUILLE.
dément religieux, il n'avait pas à craindre ce moment redoutable, ayant toujours pratiqué la justice, haï l'ini-
progrès en ayant le soin de faire ressortir la part prise par les membres de la Société dans la marche en avant
quité et conformé sa vie à cette maxime, qui devrait être le guide de chacun : « Sage est celui qui s'efforce d'être tel dans la vie qu'il souhaite d'être trouvé à la mort. »
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de l'art horticole.
Après une vie consacrée tout entière à de très utiles et de très nombreux travaux, M. de Boureuille s'est éteint doucement dans la quatre-vingt-sixième année de son âge.
DISCOURS DE M. VICTOR BART Vice-président de la Société d'horticulture du département de Seine-et-Oise.
M. de Boureuille, dont nous déplorons la perte, était depuis trente années, président de la Société d'horticulture du département de Seine-et-Oise.
Au nom de la Société d'horticulture de Seine-et-Oise, je viens dire un suprême adieu à notre très digne et très vénéré président, M. de Boureuille. Cher président, adieu!
Cette longue durée du pouvoir présidentiel ne s'est peut-être jamais présentée ailleurs.
Au nom de notre Société, et comme l'un des viceprésidents, je me trouve appelé à prononcer quelques paroles sur la tombe de notre cher et regretté collègue. M. de Boureuille était par excellence un homme de bien et de dévouement. Il aimait l'horticulture. Lorsque par un vote unanime, en 1864, il fût appelé à la présidence à lui offerte, il s'empressa d'accepter une fonction pour laquelle il réunissait tant de titres.
La confiance de la Société lui a été continuée par vingt-neuf réélections successives. C'était de la manière
la plus cordiale et non sans une vive et très apparente émotion qu'il exprimait à la Société ses sentiments dc. gratitude pour cette confiance persistante si justement méritée. Pendant les trente années de la présidence de M. de Boureuille l'horticulture a réalisé de très grands progrès.
A la suite de chacune de nos belles expositions, aux séances solennelles de distribution des récompenses, M. de Boureuille ne cessait de constater ces merveilleux 'l'orne III, 1893.
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