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EN FRANCE ET EN ÉCOSSE. L'INDUSTRIE DES HUILES DE SCHISTE
soumises à un battage à l'acide (1,30 p. 100 d'acide) et à la soude (1,30
p. 100 de dissolution). L'huile ainsi épurée est distillée à sec dans une chaudière verticale de 2.000 gallons, avec addition de soude. caustique solide, et l'on obtient trois produits fractionnés 1° De l'huile de densité 0,835, qui est mélangée aux. huiles A. et subit la série des opérations IV 2' De l'huile lourde de densité 0,865 3° De l'huile lourde de densité 0,890. VI. Ces deux catégories d'huiles lourdes sont soumises à un battage à l'acide et à la soude et donnent des huilespour graissage. Tous les battages autres que le premier (opératio.n se font dans des appareils de 7.000 gallons de capacité. (31.804 litres). -
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La consommation
totale d'acide et de soude pour les lampants, est en définitive, de 2,25 d'acide et 3 de dissolution de soude par hectolitre d'huile obtenue, soit en. poids, 3kg,13 d'acide et 1 kilogramme de soude solide par hectolitre d'huile obtenue. La consommation totale decharbons pour toutes les opérations de rectification et purification est de 2 quintaux (101 4.,600) pour 27 gallons,. soit 83 kilogrammes par hectolitre ; cette élevée tient aux distillations à sec, I et IV consommation sans fraction-
nement, qui font qu'on distille plus de 300 litres par 100 litres d'huile brute traitée. § 4. Traitement des huiles paraffinées
pour paraffine. La paraffine brute s'extrait des huiles B (densité, 0,860) par le procédé habituel : réfrigération de l'huile par machines réfrigérantes, l'huile circulant dans des cylindres. en cuivre entourés d'un autre cylindre, et dans l'intervalle de ceux-ci circulation en sens contraire de bains, de chlorure de calcium refroidis à 5° C.), puis compression de l'huile semi-solidifiée dans des presses hydrau--
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ligues ; l'huile qui s'en écoule est retraitée de même deux ou trois,fois, jusqu'à épuisement complet.
La partie originale du procédé écossais est le mode de purification de la paraffine brute (seale), qui s'effectue souvent sans intervention de dissolvants, au moyen d'un -.traitement spécial, dit sweating ou suage.
La paraffine brute de couleur jaune provenant de la .réunion des paraffines de I", 2' et 3' pression est fondue et coulée en pains plats de 0"1,60 0'11,03. Ces gâteaux sont placés dans de grandes chambres garnies -de paillassons en fibres de coco de 0'1,03 d'épaisseur, et
on injecte dans l'atmosphère de ces chambres de la 'vapeur d'eau, de manière à y faire régner une températire de 125 degrés Fahrenheit (51 degrés centigrades), intermédiaire entre le point de fusion des paraffines les plus dures et les plus molles. Sous l'influence de cette .chaleur, la partie la plus fusible des pains de paraffine se
liquéfie et est absorbée par les paillassons ; l'huile qui s'en égoutte est repassée à la réfrigération et à la coinpression.
La paraffine qui a subi un premier suage est déjà très peu colorée. On lui fait subir un deuxième suage après l'avoir refondue en pains de mêmes dimensions ; puis on la filtre sur du noir animal et l'on a ainsi une paraffine de deuxième sweating, qui est propre à la fabrication des bougies. Par un troisième sweating , suivie de filtrage sur noir
animal, on a de la paraffine supérieure, parfaitement blanche et de point d'effusion élevé. Dans l'usine d'Addiewel (où l'on fractionne dès la première distillation), on est Obligé de compléter l'action de deux sweatings successifs par un lavage à l'essence suivi d'une compression et d'une filtration sur noir animal. La paraffine est à peu près exclusivement destinée à la fabrication des bougies.