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TARIFS. - FORMULE D'EXPLOITATION.
CIIE1,,IINS DE FER D'INTÉIUT LOCAL.
Tous les chiffres de ces tableaux résultent directement des statistiques des compagnies ou d'opérations arithmé-
tiques indiquées en tète des colonnes, sauf les deux exceptions que nous allons indiquer.
Les chiffres de la colonne 10 donnent la valeur probable de la recette que les stations de la grande ligne influencées par l'embranchement auraient faite après l'époque où il a été ouvert, s'il n'avait pas existé. Ils doivent évidemment différer, en plus ou en moins, des chiffres de la colonne 9, suivant que l'activité des transports, dans les régions voisines, a augmenté ou diminué de l'année À qui a précédé l'ouverture de l'embranchement, à l'année B qui l'a suivie. Dans notre premier mémoire, nous avons fait de minutieuses études pour calculer , avec toute l'exactitude possible, les chiffres inscrits dans la colonne 10, en met-
tant à profit la connaissance que nous avions de la région où sont situées les lignes comprises dans le premier tableau. Ne pouvant nous livrer à ce travail pour les régions du Paris-Lyon-Méditerranée et de l'Est, que nous connaissons fort mal, nous avons adopté des bases très simples , en nous attachant à pécher plutôt par
excès que par insuffisance dans la détermination des chiffres de la colonne 10, parce que des erreurs faites dans ce sens seraient défavorables à notre thèse et ne pourraient être opposées à nos conclusions. Nous avons,
en conséquence, admis que, si l'on n'avait pas ouvert les embranchements en question, les recettes des stations de la grande ligne n'auraient subi aucun changement de 1882 à 1886, ni de 1883 à 1887, tandis qu'il est constant que le trafic des chemins de fer a diminué notablement pendant cette période de désastres financiers. De 1886 à 1890 et de 1887 à 1891, nous avons admis
que le trafic aurait augmenté de 10 p. 100; nous doutons qu'on puisse trouver ce chiffre insuffisant.
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Entre 1874 et 1877, nous avons supposé l'égalité, bien qu'en général, le trafic eût sensiblement diminué. De 1872 à 1876, où les conditions étaient un peu plus favorables, nous avons admis une majoration de 2 p. 100 environ.
Les chiffres de la colonne 11 du premier tableau présentent une autre particularité. Pour tenir compte des doubles emplois que signale le paragraphe 14 de notre premier mémoire et qui proviennent du produit des billets
pris dans les stations influencées, à destination des stations de l'embranchement, les recettes des voyageurs indiquées par la compagnie pour les années B ont été diminuées uniformément des 40/100 des recettes propres de l'embranchement inscrites dans la colonne 15. Le taux de cette correction que nous avons justifié pour la ligne de Morlaix à Roscoff, est certainement exagéré
pour les lignes qui figurent au nouveau tableau n° 1, parce que les stations influencées , y ayant une très minime importance, délivrent, pour les stations de l'embranchement, un nombre de billets minime aussi et beaucoup plus faible que celui que donne, à destination de Saint-
Pol et Roscoff, la gare de Morlaix qui est le centre principal d'attraction de ces deux villes. Nous avons donc commis volontairement des erreurs défavorables à notre thèse. Pour la ligne de Briançon, elles sont telles que la
recette des stations influencées pendant l'année B est remplacée par une quantité négative, ce qui est absurde. Certains chiffres des tableaux en question présentent d'autres anomalies qu'il importe de signaler. Les signes , qui précèdent quelques chiffres de la colonne 12 du
Premier tableau, prouvent qu'au lieu de la diminution qu'on pouvait prévoir pour les recettes des stations influencées du grand réseau, il y a eu, dans certains cas. une augmentation. Faute de connaître les circonstances locales qui se sont produites vers l'époque de la mise en