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CHEMINS DE FER D'INTÉRET LOCAL.
à la moyenne, au point de vue du rapport Z des augmentations de recette des grands réseaux aux recettes propres
des embranchements. Les valeurs de ce rapport étant égales à 0,97 et à 1,30 pour ces quatre lignes, on est donc conduit, par l'étude de leurs résultats, à juger faible,
TARIFS. - FORMULE D'EXPLOITATION.
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sont bien en rapport avec la valeur moyenne de 1,00 que nous avons adoptée pour le rapport Z. Nous n'avons rien de particulier à dire des trois lignes d'intérêt local qui figurent au second tableau de notre
premier mémoire. Elles donnent, pour Z, des valeurs
plutôt qu'exagérée la valeur de 1,00 que nous avons
de 1,0-0,9 et 1,20 qui s'éloignent très peu de la
admise, comme moyenne du rapport Z, pour le trafic des voyageurs. Il importe de remarquer que la compensation d'influences contraires que nous venons de signaler pour des cas
qui figurent au premier tableau du présent mémoire,
particuliers, se réalise généralement dans une certaine mesure, et que, toutes les fois que les villes de quelque importance desservies par des embranchements sont situées près de leurs stations extrêmes, ce qui a gén& ralement lieu, elles produisent les deux effets opposés que nous venons de noter, de telle sorte que, tout en donnant aux grands réseaux une augmentation exceptionnellement élevée de recettes, elles peuvent ne pas modifier le rapport de cette augmentation à la recette propre des embranchements , seul élément que nous cherchions à déterminer en ce moment. Ces considérations s'appliquent aux lignes de Roscoff et de Lannion, mais ces embranchements présentent, en outre, des particularités qui expliquent les valeurs élevées de 2,00 et 1,53 qu'ils donnent pour le rapport Z. Pour la
première, c'est l'humeur remuante des Roscovites qui fournissent le tiers des voyageurs de la ligne et dont le parcours moyen de 70 kilomètres élève à 50 kilomètres la moyenne de la ligne entière. Pour la seconde, c'est la situation de son point de bifurcation placé à la petite gare de Plouaret que les voyageurs de Lannion dépassent
presque toujours, pour se rendre à des localités plus importantes. Les résultats que les six lignes bretonnes donnent pour le trafic des voyageurs, s'expliquent donc facilement et
moyenne indiquée plus haut. Parmi les cinq embranchements du réseau de P.-L.-M.
deux, ceux de Pont-de-Dore à Ambert et de Saint-Georges-
de-Commiers à La Mure, donnent, pour Z, des valeurs de 1,8 et 1,2 qui n'ont rien d'anormal. L'importance de la population d'Ambert (3.945 hab.) explique l'élévation de la première. Au contraire, les quatre autres lignes donnent, pour Z, des valeurs tout à fait exceptionnelles : 3,3 pour la ligne de Veynes à Briançon, 3,0 pour la ligne de Crest à Die, et 3,5 pour celle de Tamnay à Château-Chinon. La ligne de Briançon n'est pas assimilable aux chemins de fer d'intérêt local ; elle dessert trois villes : Gap (6.946 hab.), Embrun (2.343 hab.) et Briançon (1.475 hab.), qui sont situées à 27,65 et 109 kilomètres de Veynes, origine de l'embranchement. Il est bien naturel que les voyageurs qui en proviennent, fassent de longs parcours pour sortir
de leurs montagnes et chercher au loin des centres
d'approvisionnement et de consommation., Cette ligne n'est donc intéressante qu'à un point de vue tout spécial. La ligne de Crest à Die aboutit à une petite ville de 3.257 habitants dont l'importance dépasse, mais non de
beaucoup, celle d'un grand nombre de localités que
desserviront les chemins de fer d'intérêt local. La valeur élevée de 3 que cette ligne donne pour Z, s'explique surtout par ce fait que, bien qu'ouverte plus tard, elle forme, en réalité, le prolongement de la ligne de Liv.ron Crest que les voyageurs suivent pour rejoindre la grande