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CHEMINS DE FER D'INTÉRÊT LOCAL.
TARIFS. - FORMULE D'EXPLOITATION.
ligne de Livron d'où ils ont encore 17 kiloinètres à parcourir pour arriver à Valence, centre le plus rapproché. Assurément ce ne sont pas là des conditions moyennes,
comparé les années 1874 et 1878, au lieu de 1874 et 1877, nous aurions trouvé, pour Z, la valeur 1,03 au lieu de 0,60.
mais il est néanmoins certain qu'un bon nombre de chemins
pour la plupart des lignes, tendent à prouver que l'équilibre
de fer d'intérêt local aboutiront aussi sur les grandes lignes à des distances notables de leurs centres d'attraction et donneront, par suite, aux grandes compagnies des recettes beaucoup plus fortes que celles que nous avons calculées, attendu que les parcours moyens, que
ne s'est pas établi immédiatement près de la frontière
nous avons adoptés, sont ceux de stations groupées dans
et peut-être aussi, comme nous l'avons déjà dit, par
les banlieues de leurs centres d'attraction et à moins de 20 à 25 kilomètres d'eux. En faisant ce choix, nous
un développement anormal du trafic de la gare de Rethel
avons commis volontairement une erreur défavorable à notre thèse qui peut la supporter sans en être atteinte. En ce qui concerne la ligne de Tamnay à ChâteauChinon (2.549 hab.), la valeur élevée de Z qui est de 3,50, s'explique par les mêmes raisons que pour la ligne de Die
et aussi peut-être par l'activité de la population qu'elle dessert. Ne connaissant nullement ce pays, nous sommes réduit aux conjectures et nous devons nous borner à faire remarquer que les résultats fournis par les deux dernières lignes dont il vient d'être question, tendent à faire regarder plutôt comme insuffisante que comme exagérée la valeur moyenne Z = 1,00 que nous avons admise pour les voyageurs.
Le chemin de fer de Nançois-le-Petit à Gondrecourt
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Ces variations exceptionnelles que l'on ne constate pas après la guerre de 1870-1871. Pour la ligne d'Amagne à Vouziers, la valeur Z = 1,50, bien supérieure à la moyenne, s'explique naturellement par l'importance de Vouziers, qui compte 3.666 habitants
à la suite de la dernière guerre. 32. Tra fic des marchandises. - Les résultats des lignes dont nous avons fait l'étude, sont encore plus favorables à nos conclusions pour le trafic des marchandises que pour celui des voyageurs. En effet, si l'on calcule les moyennes qu'elles donnent, en laissant de côté la ligne de Briançon qui ne peut pas être assimilée aux petites lignes d'intérêt local, on trouve, pour les marchandises, une valeur de Z égale à 4,40, c'est-à-dire supérieure de 120 p. 100 à celles de 2,0 que nous avons indiquée comme moyenne probable pour les chemins de fer d'intérêt local,
tandis que, pour les voyageurs, la valeur moyenne de Z n'est que de 1,60, dépassant de 60 p. 100 seulement le chiffre 1,00 auquel nous nous sommes arrêté.
donne, au contraire, pour Z, une valeur 0,60 qui est
On doit remarquer, en outre, que, par suite de leurs
exceptionnellement faible ; sur seize, c'est la seule qui
longs parcours , les marchandises, bien plus souvent encore que les voyageurs, dépassent les limites de leurs réseaux d'origine pour en emprunter d'autres. Il est donc
soit notablement inférieure à l'unité. Elle semble indiquer que les habitants des localités desservies par cette ligne
ont des relations à courte distance ou que, pour les longs voyages, ils vont parfois s'embarquer directement sur les grands réseaux qui les entourent de tous côtés, notamment à Joinville, Maxey et Neufchâteau. Mais nous devons faire remarquer que si nous avions
certain que les chiffres de nos tableaux statistiques qui ne tiennent compte que des recettes des réseaux contigus
aux embranchements, sont trop faibles et n'indiquent pas, à beaucoup près, la totalité des recettes que donnent à l'ensemble des chemins de fer français, les transports