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PROCÉDÉS D'ESSAI
DES MATÉRIAUX HYDRAULIQUES.
sur la surface des roches pendant le refroidissement dans le four, ou de celle qui lui a été fournie par un arrosage spécial. La réaction est favorisée par l'élévation de température que produit le broyage et par une conservation très longue en silos. L'eau qui réagit ainsi est restée dans le ciment non pas à l'état de simple imbibition, mais bien de combinaisons chimiques, silicates et aluminates hydratés, qui sont moins stables que l'hydrate de chaux, ont une tension de dissociation plus forte et peuvent par suite se décomposer à la longue pour éteindre la chaux vive..
La composition des ciments portlands marchands de bonne qualité est habituellement telle que les proportions de leurs différents constituants soient renfermées entre les limites Produits marchands. Silice Alumine. Oxyde de fer. Chaux Magnésie
Acide sulfurique Eau et acide carbonique.
21 à 24
6à8 2à4 60 à 65 0,5 à 2 0,5 à 1,5
. . 1 à3 Les cendres du combustible qui passent pour la majeure partie dans le ciment, ont une part importante dans la variation des teneurs en silice. .
Pour ces mêmes ciments de bonne qualité les quotients caractéristiques (1) et (2) des nombres d'équivalents des
différents corps en présence varient entre les limites suivantes
CaO
Si O'
Al203 Fe'03 varie de 3,5 à 4
Ca0 Si 0' -1- Al'o' varie de 2,5 à 2,7.
2° Les chaux hydrauliques sont obtenues par la cuisson de calcaires naturels siliceux et alumineux suivie
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de la pulvérisation de la masse par l'action de l'eau qui éteint la chaux restée libre. Les seules additions sont celles d'une certaine quantité de grappiers, c'est-à-dire
de fragments de chaux qui ont résisté à l'extinction ,et que l'on broie sous des meules. Le principe de la fabrication est de laisser dans le produit cuit une quantité de chaux libre suffisante pour que son extinction soit capable de réduire en poudre toute la masse. On obtient ce résultat en partant de calcaires renfermant plus de chaux qu'il n'en faut pour produire avec l'alumine et la silice les sels calcaires tricalciques et cuisant à une température élevée, ou bien en cuisant, à une température plus basse, pour avoir des réactions incomplètes, des calcaires moins riches en chaux.
Il y a, d'autre part, intérêt à ce que la chaux hydratée qui reste inactive dans le durcissement soit en minime proportion, il faut donc réaliser l'extinction dans les conditions où le gonflement est le plus énergique, c'està-dire à une température très élevée ; il suffit alors d'une moindre proportion de chaux vive pour amener une pulvérisation complète. On arrive pratiquement, en utilisant la seule chaleur d'hydratation de la chaux, à élever la température de la masse jusqu'à 200', pourvu que l'on opère sur des tas de chaux assez volumineux pour atténuer les pertes de chaleur par refroidissement extérieur. C'est là une opération assez délicate à bien conduire, car à cette température élevée, l'eau ajoutée à la masse et non encore combinée se volatilise complètement, et la chaux ne trouverait pas pour s'éteindre une quantité d'eau suffisante si on n'ajoutait pas sur les tas d'une l'acon régulière de nouvelles quantités de chaux arrosée, qui restituent sous forme de vapeur aux régions du tas plus chaudes la quantité d'eau nécessaire. La présence de chaux libre résultant d'une extinction