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représentant ainsi une dépense maxima de Of,50, qui peut être réduite considérablement avec un peu de soin. Le liquide recueilli ne peut pas être utilisé pour une nouvelle opération, sans revérifier sa densité, parce que la benzine très volatile s'évapore pendant la filtration et que par cette concentration sa densité réaugmente.
APPENDICE IV.
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DES MATÉRIAUX HYDRAULIQUES.
PROCÉDÉS D'ESSAI
l'attention ni de la conscience de l'observateur chargé des expériences.
Voici comment on a cherché à satisfaire à ces différents desiderata. Pour supprimer les frottements dans l'organe des mesures des pressions, on s'est servi des plateaux à membranes de caoutchouc système Galy-Cazalat, qui ont depuis longtemps fait leurs preuves dans les machines à essayer les métaux. La briquette à écraser était placée sur un plateau semblable de 5 décimètres carrés de surface qui reposait sur une lame tendue de caoutchouc. Un guide intérieur assurait le déplacement du plateau parallèlement à lui-même. L'influence du frottement et de la tension du caoutchouc sont certainement négligeables, de telle sorte que l'on peut obtenir la mesure très exacte de l'effort produit en multipliant la pression observée du liquide emprisonné
SUR UN APPAREIL DE RUPTURE PAR ÉCRASEMENT.
Nous avons, mon frère, M. L. Le Chatelier, ingénieur en chef
des ponts et chaussées, et moi, au cours des études que nous
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poursuivions, il y a une dizaine d'années, sur les cirhents, étudié un appareil de rupture par écrasement qui n'a jamais été décrit complètement. Il est employé par quelques fabricants et consommateurs de ciment; il ne sera donc pas hors de propos d'en rappeler ici le principe. A l'époque de ces études, la seule machine à écrasement em-
ployée en France pour les essais de ciment était la presse hydraulique. On reprochait à cette machine de.donner des mesures incertaines par suite des frottements des cuirs, même en bon état, sur les pistons et de l'inégale répartition des pressions sur les briquettes pressées. Ces craintes étaient peut-être exagérées; cela semblerait du moins résulter d'expériences de tarage rapportées au cours de ce mémoire. Pour l'établir définitivement, il faudrait cependant des expériences plus nombreuses et plus précises que celles qui ont été faites jusqu'ici. Quoi qu'il en soit, l'objectif que nous avions en vue était la réalisation d'une machine exempte de frottements intérieurs et qui permit de bien centrer la pression exercée sur l'éprouvette. Accessoirement, nous cherchions à avoir une machine légère qui peit être installée sur une table, dans un bureau d'ingénieur ou dans un laboratoire de chimie; cela a nécessairement limité l'effort que l'on pouvait demander à la machine, il ne dépasse pas 5.000 kilogrammes. Enfin, nous avons cherché à avoir un appareil enregistreur qui permît de ne pas être à la merci de
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par la surface du plateau. Ce système est excellent quand tout est en bon état ; mais si la capacité close est insuffisamment remplie d'eau, ce qui peut résulter de fuites d'eau ou de réserves d'air emprisonné, le déplacement trop grand du plateau peut amener un coincement du caoutchouc et alors toutes les indications sont faussées. Cela s'est produit dans une des expériences de tarage rapportées plus haut. J'ai été conduit, pour éviter cet inconvénient, à remplacer la lame de caoutchouc par un tore en maillechort de Orn,5 d'épaisseur (voir la figure ci-dessus). Tome IV, 1893.
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