Annales des Mines (1893, série 9, volume 4) [Image 211]

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416 PROCÉDÉS D'ESSAI On, a par surcroît, le grand avantage de supprimer complètement les fuites qui se produisent toujours à la longue avec les caoutchoucs. Le seul inconvénient de ce dispositif est de nécessiter un tarage direct de l'appareil, parce que le diamètre utile du plateau ne peut 151us être- déterminé a priori, pas plus que l'influence de la raideur du tore en maillechort. Un semblable tarage a été donné au cours du mémoire. Pour centrer la pression, on l'exerce par l'intermédiaire d'un prisme d'acier de dimensions transversales identiques à celles de

l'éprouvette, qui est attaquée en son centre par une pointe en un point aussi voisin que possible de la surface supérieure de la briquette, soit, par exem-

DES MATÉRIAUX HYDRAULIQUES.

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rer des efforts de 5.000 kilogrammes. On sait que dans les enregistreurs de ce genre, il est indispensable, pour annuler l'influence du frottement de la plume sur le papier, de donner à ce dernier un mouvement de translation perpendiculaire au sens des déplacements de l'aiguille. Ce mouvement est commandé par un fil enroulé dans la gorge d'une petite poulie fixée sur la vis de compression. Celle-ci tourne toujours d'une certaine quantité avant la rupture en raison des flexions du bâtis métallique de l'appareil. Pour une pression de 5.000 kilogrammes, la flexion est de près de 2 millimètres et correspond à un demi-tour de la vis. La compression élastique de la briquette avant la rupture est, à elle seule, tout à fait négligeable et ne donnerait pas un déplacement suffisant de la vis.

ple, à une distance égale au tiers du diamètre (fig. ci-contre). De cette façon,

le prisme petit s'incliner un peu pour compenser le défaut de parallélisme des

faces de la briquette «de ciment, sans que pourtant le point d'application de l'effort soit excentré d'une façon notable. Un dispositif semblable devrait être

appliqué à toutes les machines d'écrasement, presses hydrauliques, machines à levier, etc. Pour réduire les dimensions de la machine, on a employé pour produire la compression une vis commandée par un engrenage. Ce dispositif a l'avantage commun aux presses hydrauliques de

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ne pas faire intervenir des masses pesantes dont la mise en charge est toujours accompagnée de chocs et, par suite, de pres-

sions instantanées considérables qui produisent des ruptures anticipées. Malheureusement ce dispositif ne permet pas de produire la mise en charge avec une vitesse rigoureusement uniforme comme cela serait désirable. Toutes les machines à écrasement

présentent d'ailleurs le même défaut. On pourrait remédier à ce défaut, dans les laboratoires suffisamment outillés, en commandant le mouvement de la vis par un petit moteur à vitesse constante. Pour obtenir l'enregistrement des observations, on a relié par

un tube flexible en cuivre la capacité close remplie d'eau sur

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laquelle s'exerce la pression du plateau, à un manomètre

enregistreur de Richard frères, gradué de 0 à 10 atmosphères ce qui, avec un plateau de 5 décimètres carrés, permet de mesu-

Les deux groupes de courbes ci-dessus sont la reproduction des enregistrements obtenus par l'appareil.Elles se rapportent à