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DES SOULÈVEMENTS.
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THÉORIES RELATIVES A LA COORDINATION
d'extension vertical et l'autre à un effort de compression en sens inverse. Plus rarement ils ont lieu autour d'un axe vertical ou
incliné ; toutefois ce cas peut aussi se présenter.
Reproductions expérimentales. - Différentes disposi-
tions ont été imaginées pour reproduire d'une façon visible les efforts mécaniques mis en jeu par un soulè-
vement et leurs effets sur les strates soulevés. Nous rappellerons seulement ici les expériences classiques d'Alph. Favre et de M. Daubrée.
Causes originaires du soulèvement. Filons métalli-
fères. - On ne doit pas oublier que la cause première de ces effets mécaniques complexes est toujours le
mouvement général de concentration lente de l'écorce terrestre et les ruptures qui en résultent. Tout soulèvement est connexe d'une grande cassure terrestre dont la direction générale et l'importance ne dépendent en aucune façon des accidents de détail qui l'accompagnent et des modifications locales. Les forces si complexes mises en jeu et dont les effets apparents semblent les plus considérables ne sont que
des conséquences du soulèvement principal et ne doivent
point, comme cela a souvent eu lieu, être confondues avec sa cause. Les cassures sont donc la partie essentielle du phénomène orogénique et, comme l'a si bien dit Éfie de Beaumont : « Les fractures opérées dans la croûte extérieure du globe ont déterminé l'élévation et le redressement des couches dont cette croûte se compose, et les arêtes de ces couches brisées et redressées sont devenues les crêtes de ces aspérités de la surface du globe qu'on nomme chaînes de montagnes » (i).
Ces vues si nettes et si rationnelles ont permis d'établir, sur une base solide, la théorie des filons métalliques.
D'après ce que nous venons de dire, on comprend que le mode de production et de distribution des fractures a exercé la plus grande influence sur le dégagement des matières liquides ou gazeuses accumulées sous l'écorce et que cette influence s'est fait sentir, non seulement sur les grandes masses éruptives qui constituent la matière du soulèvement, mais aussi sur les substances métalliques qui les accompagnent. La direction, la nature des fractures adventives, l'épaisseur, l'inclinaison, la com-
position chimique des couches traversées, les actions mécaniques auxquelles elles se trouvaient soumises, l'âge de leur dislocation, la pression et la température de l'atmosphère extérieure, sont autant de causes secondaires, mais extrêmement variées, qui ont déterminé la nature et la disposition des dépôts métallifères.
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PRINCIPES DE LA COORDINATION DES SOULÈVEMENTS.
10 Nécessité d'une symétrie sphérique. La forme que présente la terre est celle d'un sphéroïde légèrement aplati aux pôles et renflé à l'équateur. La valeur de l'aplatissement terrestre peut se déduire des nombreuses mesures géodésiques, effectuées surtout dans notre siècle, et qui fournissent, après un choix con'
venable des meilleures d'entre elles, le chiffre de
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Ce chiffre peut être considéré comme représentant la valeur moyenne de l'aplatissement, valeur sensiblement plus forte que celle admise au siècle dernier, mais toujours
(*) Notice sur les systèmes de 2nontagnes, p. Il.