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NOTE SUR L'APPAREIL FLAMACHE
Le bras sémaphorique du poste C est maintenu à l'arrêt tant que la section C B est occupée ; car pour effacer ce bras, il faudrait pouvoir recevoir du poste d'aval B un nouveau déclenchement; or, par suite du courant établi dans l'électro-transmetteur du poste B par l'intermédiaire de sa pédale relative aux trains de sens C B, ce poste ne peut envoyer un nouveau déclenchement à C avant le passage du train sur cette pédale, passage qui rompt le courant ; le butoir empêche en effet jusqu'à ce moment le mouvement de la manivelle de V à G. Le poste C ne peut utiliser le même courant de déclenchement pour recevoir deux trains successivement ; après
avoir reçu un train se dirigeant vers B, s'il vient à se présenter un nouveau train de même sens, il a dû autoriser son entrée sur la section DC, en envoyant un déclenchement à D; or, il ne peut le faire qu'en amenant sa manivelle, à la position G; par suite il a dû se bloquer. Dès lors, il ne pourra laisser passer ce second train qu'en demandant à B un nouveau déclenchement. Enfin, il est impossible d'envoyer un déclenchement avant que le train qui occupe la section ait passé sur la
pédale de sortie et, par suite, que la section soit libre. D'ailleurs, si l'électricité vient à faire défaut, les récepteurs restent maintenus à l'arrêt. Application du système sur les sections de Loudun à Arca!' et de Beillant à Pons. On a placé les bras sémaphoriques uniques des gares terminus à leur sortie, côté de la section ; les bras sémaphoriques des postes de gare intermédiaire ont été placés sur des mâts différents, à chacune des extrémités de la gare, de manière qu'ils ne soient pas dépassés par les trains auxquels ils s'adressent et qui ont un arrêt dans la gare. Dans les postes de pleine voie, les deux bras sont, bien entendu, montés sur le même mât.
POUR LE CANTONNEMENT DES TRAINS.
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On a supprimé les sonneries ordinaires des appareils pour les remplacer par des avertisseurs Jousselin, à sonnerie. Ces avertisseurs permettent d'échanger les communications conventionnelles suivantes I. Attention ; 2. Parlez ; 3. Déclenchement demandé ; 4. Déclenchement envoyé ; 5. Déclenchement reçu ; 6. Train annoncé ; 7. Section Occupée; 8. Essai; 9. Va mal ; 10. Section bloquée ; 11. Va bien ; 12. Erreur. Les appareils fonctionnent d'une manière tout à fait satisfaisante ; on ne constate guère d'irrégularités qu'en ce qui concerne les indicateurs, qui perdent d'ailleurs la plus grande partie de leur utilité par suite de l'emploi des avertisseurs Jousselin. Le fonctionnement de la pédale est nécessairement assez délicat, bien qu'elle fonctionne comme pédale de rupture et non comme pédale de contact ; la flexion du
rail est toujours très faible, et il est, par suite, nécessaire d'avoir un réglage assez précis ; ce réglage ne se maintient pas par suite du déplacement des traverses et des contre-rails lors du passage des trains ; il serait facile, s'il en était besoin, de remédier à ces inconvénients
en utilisant pour la rupture du courant , non pas la flexion du rail, mais celle d'une pièce semblable au con-
tre-rail Baillehache, qui pourrait être d'une amplitude
beaucoup plus grande ; cette pièce pourrait alors être portée par les mêmes traverses que le rail, et on serait sûr d'obtenir pour le déplacement relatif par rapport au rail une amplitude suffisante. La manoeuvre des appareils est assez simple et les agents s'y habituent assez rapidement il ne peut guère d'ailleurs. se produire que l'erreur suivante Si un poste B, après avoir envoyé un déclenchement à C, remet sa manivelle dans la position V, avant que C ait utilisé ce déclenchement en mettant sa manivelle dans la position D, B s'étant bloqué lui-même en envoyant
Tome V, 1894.