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LES EAUX MINÉRALES DE PF,EFERS-RAGATZ.
LES EAUX MINÉRALES DE PF2EFERS-RAGAT7.
septembre, jamais le Kessel (chaudron) , n'a cessé de couler ; au contraire, c'est la règle en hiver et, chaque année, à peu près à la même date, la source tarit pour reparaître à une époque fixe. On a noté que les étés où le griffon du Kessel ne s'était pas rempli à la date habituelle, étaient ceux de 1840,1843, 1844, 18-46,1856, correspondant à des hivers précédents sans neige ; au contraire, après les hivers humides de 1816 et 1821, le débit avait été particulièrement abondant ; de même, le 9 octo-
fait que confirmer cette pureté exceptionnelle, qui fait de l'eau de Pftefers une sorte d'eau distillée.
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bre 1860, après l'hiver neigeux de 1859 et les pluies d'automne, le débit est arrivé à 10.840 litres par minute. Les observations montrent que cette influence est due à l'accumulation des neiges, qui exerce un effet durable, tandis que les pluies, à moins de se prolonger pendant des semaines, n'ont pas d'action notable. L'effet de ces phénomènes météoriques serait sensible, suivant les uns, en deux semaines, suivant d'autres en six. Nous venons de donner un exemple du débit maxi-
mum; le débit moyen en été est d'environ 4.000 litres par minute ou 5.760 mètres cubes par 24 heures (*). C'est donc un véritable fleuve d'eau chaude, dont l'abondance permet, en particulier, d'entretenir, dans tous les bains, un courant constant. Dès le XVI' siècle, Paracelse Propriétés chimiques. avait reconnu, en distillant l'eau de Pfrefers, qu'elle ne donnait presque aucun résidu et en avait conclu qu'elle était très pure et ne contenait, notamment, ni soufre ni aucun minéral. Toutes les observations ultérieures n'ont (*) Comme terme de comparaison avec des sources analogues, Néris
le débit à Gastein (Tyrol) est de 3.500 mètres cubes; à (Allier), de 1.000 mètres cubes (659 litres par minute); à 13011rbon-l'Archambault (Allier), de 300 mètres cubes, etc.... à On trouve, dans certains auteurs, le débit de Pfiefers évalué atteint 7.000 litres par minute; c'est là un maximum qui n'a été qu'a la suite de périodes neigeuses exceptionnelles.
Ir
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Parmi les observateurs antérieurs au XVII' siècle on cite Leonhardus Fuchsias, illartinuS Rulandus, etc... En 1630, le Dr Fabritius Hildanus , médecin de Berne, étudia le dépôt de la source du 'Seigneur (Herrenquelle) et, après l'avoir lavé et Clebarrassé de son sable, le compara à une terra sigillata (argile?), qu'il employa comme médicament externe, n'osant pas s'en servir à l'intérieur. En 1704, le Dr Zacharius Damur, en vue d'une thèse sur l'eau de Ragatz, expérimenta l'eau 10 avec des noix de
galle pulvérisées ; 2° avec du sirop de violettes
- 3° avec du
sel ammoniac, de la corne de cerf et du tartre ; 4° avec des acides et du vitriol ; 50 avec de l'extrait de cochléaria, etc.
Après avoir donné les résultats , il se demande : Quid iyitur ex his omnibus tandem concludendurn venit? et conclut, en effet, savamment, que la meilleure quantité d'eau à prendre est la tolerantia, celle qu'on peut supporter avec plaisir. Voici enfin une analyse récente et très exacte due à M. le docteur de Planta Reichenau. Pour un litre (1.000 grammes) d'eau, les résultats ont été les suivants : Sulfate de potasse Sulfate de soude Chlorure de lithium Chlorure de sodium Iodure de sodium Bromure de sodium Borate de soude Carbonate de soude de chaux de magnésie de strontiane . de baryte de fer Phosphate d'alumine Traces de rubidium,ccesium,thallium. Somme des éléments fixes Elements directement déterminés. .
Ogr,00746
0 ,03294 0 ,00020 0 ,04934 0 ,00001 0 ,00002 0 ,00038 0 ,00613 0 ,13064 0 ,05306 0 ,00152 0 ,00064 0 ,00172 0 ,00091 0°',29905
0 ,29500