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voir souterrain (*) où les eaux s'accumulaient pour s'échapper ensuite par un orifice supérieur (**) : ce qui avait pour effet d'amener quelquefois l'apparition de sources
intermittentes à des niveaux plus élevés. En y reparaissant, l'eau ne faisait que suivre un ancien chenal correspondant à une époque où la. Tamina, ayant moins avancé son travail d'érosion de la gorge, avait un niveau plus élevé. D'après d'anciennes observations, on a calculé qu'en '200 ans, du X-Ve au XVII° siècle, le niveau moyen de la Tamina avait baissé de '2 mètres ; de 1631 à 1708, de 1 mètre. Si l'on se reporte à une coupe ci-jointe (Pl. IV, fig. 1),
on y verra l'emplacement des principales sources dont nous aurons à parler : la source supérieure V; la Berrenquelle H, employée surtout au XVIIe siècle et correspondant avec la grotte G que vint recouper, en 1859, la
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LES EAUX MINÉRALES DE PF_EFERSRAGATZ ' 155
LES EAUX MINÉRALES DE PF2EFERS-RAGATZ.
galerie T, produisant ainsi une source artificielle T, la Stollenquelle ou source Hartmann ; leKessel (chaudron) K,
constante, et,. avant des travaux de captage exécutés en 1860, il arrivait assez souvent qu'on vit les sources tarir,
même dans la saison où elles sont le plus abondantes
, en été.
C'est ainsi qu'on a noté des arrêts complets dans les sources en 1596, 1781, 1800, 1819. D'une façon générale, on remarquera que les sources supérieures ont eu une tendance à diminuer et enfin à disparaître successivement, le débit principal se reportant plus bas. Ainsi la Herrenquelle, qui était la source principale au Xn" siècle, qui, encore au XVII°, alimentait le bain des seigneurs, a tari huit mois, en 1841; puis d'octobre 184'2 à juillet 1844 d'août 1844 à mai 1846; toute l'année 1848. En 1860, elle a été supprimée définitivement par les travaux. Une influence analogue, quoique moins sensible, s'est fait sentir sur le Kessel. Quant au rôle des précipitations neigeuses, il est facile à constater. C'est ainsi que le débit a pu être représenté par les chiffres suivants
seul utilisé jusqu'en 1860 ; les sources du fond de la Tamina M et les sources de la rive gauche L. Des venues d'eau chaude, appelées Gumpen (marais), au pied de la rive droite, ont été supprimées par le creusement de la galerie T. é
Débit.
dance des neiges dans les montagnes voisines ; c'est même
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NOV.
une des sources thermales où l'origine superficielle des eaux s'est trouvée, depuis longtemps, par ce fait, le plus
clairement démontrée : ce débit doit, en outre, être influencé par la pression variable résultant du niveau de la Tamina (*') niveau qui, lui-même, dépend de la fonte des neiges. La quantité d'eau fournie est donc loin d'être (*) G, PI. IV, fig. I. (**) Voir II, (même figure).
- ) Voir plus loin, p..166.
DEC.
JANVIER FÉVRIER
MARS
AVRIL
SOMME
1837-4852
1,8
10,3
19,7
11,0
12,7
13,1
1855.1856
7I,G
3
7
II
5
4
9
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Le débit des sources de Pfinfers est en rela-
tion nette et depuis longtemps constatée avec l'abon-
Lii
MOYENNE
des 16 années
En 1856, après un hiver particulièrement sec, on voit
combien le débit de la source avait diminué; cette annéelà, le Kessel tarit, non seulement dans les niveatix a et b, (Pl. IV, fig. 1), mais même au-dessous. Le même tableau montre, en outre, comment ce débit se modifie d'un mois à l'autre dans des -proportions que les sources, situées dans des régions moins montagneuses , ne présentent jamais, et le résultat serait encore plus net si nous coin-. parions à ces mois d'hiver, qui sont ceux des basses eaux et des faibles débits pour la source comme pour le torrent, les mois
d'été qui sont ceux des eaux hautes. De juin à
Tome V, 1894.