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LES EAUX MINÉRALES DE PnEFERS-RACIATZ.
LES EAUX MINÉRALES DE PF-EFERS-RAGATZ.
dessous de la surface de l'eau, le torrent avait commencé le travail de sciage et d'érosion qui le fait descendre peu à peu. On reconnut également l'existence d'une fissure
4 mètres au-dessous du Kessel, sur la rive droite, un
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transversale incrustée d'un dépôt calcaire et jalonnée par les sources qui en sortent par de petits trous ronds. Ces sources ayant été découvertes, l'ingénreur Hefti les capta dans un massif de maçonnerie, formant un radier au torrent ; l'eau fut recueillie dans deux conduites verticales cc', cid sur la rive droite, deux également ce', gg' sur la rive gauche, chacune de ces conduites montant jusqu'au niveau général de Captage j, où les sources dé la rive droite, seules utilisées jusqu'ici, se déversaient dans la conduite d'écoulement ; en outre, ces conduites verticales furent munies de déversoirs à deux niveaux inférieurs, pour le cas où l'eau tarirait au niveau le plus élevé. Ce travail fait, on recouvrit le radier d'un lit de gros blocs et de .sable C) et, pour le protéger contre l'action destructive du torrent en régularisant le niveau
de celui-ci, on construisit un barrage dans la Tamina quelques mètres à l'amont. Mais ce travail était loin de suffire ; en effet, le suin-
tement naturel de ces sources au fond de la Tamina étant à 6'1,30 au-dessous de la buvette, il est évident que ces sources ne pouvaient fournir qu'un appoint, au moment où leur force ascensionnelle se trouvait être la
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travers-bancs T, dirigé à peu près suivant la fissure ther-
male, vers le griffon présumé de la Herrenquelle. Dès qu'on s'engagea dans cette galerie , on eut de petites venues chaudes. Vers le 20 septembre, on recoupa une veine latérale de la Herrenquelle , environ aux trois
quarts de la longueur actuelle. Le travail dans l'eau chaude était très pénible. Enfin, à la fin de septembre, le
pic donna dans une cavité (G) d'où une masse d'eau chaude s'échappa, faisant fuir les ouvriers. Le niveau baissa assez vite jusqu'en i, on put élargir l'ouverture et l'on reconnut la grotte G de 3',30 de diamètre et 13 mètres de haut au-dessus du tunnel, sorte de réservoir naturel qui alimentait le Gumpen , la Herrenquelle et accidentellement, dans les moments de fort débit comme en 1855, l'ouverture supérieure V. Cette grotte présentait des indices très nets d'érosion, montrant que le torrent l'avait creusée jadis par en haut, et, notamment, des galets de plus de 15 centimètres de diamètre. A partir de ce mornent, cette source du tunnel, Stollenquelle (*), devint la principale de Pfeefers et toutes les petites sources laté-
rales diminuèrent, quoique le total ait notablement augmenté, comme le montre le tableau suivant qui se rapporte à l'époque des travaux
plus élevée (**). Aussi on s'appliqua, au début de l'automne
1860, à capter les veines d'eau constatées sur la rive droite à la Herrenquelle,. le Kessel restant indépendant (voir le plan, Pl. IV, fig. 2). A. cet effet, on fit, au niveau général 'de captage i, (*) Voir, Pl. IV, fig. 1. (**) Les bains de Ragatz étant très sensiblement au-dessous de ceux de Pfiefers et au-desseus des sources les plus basses, pour-
raient, à la rigueur, être desservis, par elles (au besoin, par an siphon); mais on n'y a pas eu recours.
(*) La vue des sources (Pl. IV, fig. 3) montre : en T, l'entrée de la galerie de la Stollenquelle, en li, celle du Kessel; sur la droite, on aperçoit, en contre-bas, la Tamina.