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REVUE DE MÉCANIQUE APPLIQUÉE.
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PNEUMATICUE.
Nos deux hypothèses correspondent à une chute de pression après et avant la chauffe : la vitesse est moindre dans le second cas, le tirage est moins actif. En réalité, l'air commence à s'échauffer un peu, sous la pression extérieure p, dès qu'il approche de la chauffe ; puis il y pénètre à travers des orifices étroits ; il y prend une température 4 supérieure à t, sous une pression à peu près constante, inférieure à p. Le volume y, du mètre cube atteint alors la valeur Og (fig. 9); puis l'air se refroidit de t,' à t, le long de divers appareils et de la cheminée, sous des pressions décroissantes ; le diagramme AGCD représente le travail disponible, qui se transforme en force vive des gaz rejetés.
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brûlé. Sur le diagramme (fig. 9) les volumes des gaz chauds, Og et Ob, se trouveront légèrement modifiés si la correction est sensible. En outre, le travail d'élévation du combustible, depuis le bas jusqu'en haut de la cheminée, entre dans notre
équation générale; notre kilogramme d'air se charge d'un certain poids P en passant dans le foyer : par exemple, si 16 kilogrammes d'air brûlent 1 kilogramme de combustible, laissant 100 grammes de cendres et le kilogramme d'air élève 56 grammes à lad'escarbilles, hauteur H; l'équation est alors w2,
+ P II f (p - pi) d v
Pour figurer le terme PH, remarquons que le rectangle
FADE (/g. 9) représente le produit de H par 1 kilo1 gramme, car y1 ED , EF tr, H;
re--T
,
donc EF H 1. Prenons EI -= P(0,056 EF dans l'exemple choisi) ; le rectangle LIDE:.figurele,-travail PH : on le ED
-Y2
0
v'-2g
a Fig. 9.
Tirage d'une. aminée.
Dans la combustion, l'air n'est pas seulement chauffé, comme nous l'avons supposé jusqu'ici : une partie de
l'oxygène se combine au carbone et à l'hydrogène
du
combustible. Cette combinaison ne change pas seulement
la température de la masse gazeuze , mais aussi son volume spécifique et son poids. Admettons qu'on puisse
substituer par la pensée, à cette transformation complexe, la simple communication aux gaz d'une quantité de chaleur correspondant au changement de leur température et au travail externe résultant de la variation du volume spécifique ; cette variation est souvent négli-
geable, vu la forte proportion de l'azote et de l'air non
retranche de l'aire AGCD pour calculer la vitesse w1. En observant la pression et la température des gaz aux différents points du parcours, ainsi que le régime de la combustion, on peut tracer le diagramme. Dans la plupart des appareils, il suffira de connaître la pression en un petit nombre de points pour obtenir une approximation suffisante. C'est surtout la pression dans la chauffe, au-dessus du combustible, qu'il convient de mesurer. La même méthode s'applique, légèrement modifiée, aux chaudières à tirage forcé : appelons p', la pression dans la chambre de chauffe ou dans le Cendrier, suivant le mode de soufflage ; prenons- y le kilogramme d'air et suivons-le jusqu'au débouché de la cheminée
- l'équation,
des forces vives devient 7-2 + II (1
P) -
v,
vi
-
p,)vi+ f .(p--pdclp