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PNEUMATIQUE.
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BÉVUE DE MÉCANIQUE APPLIQUÉE.
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volume inférieur à celui qui y pénètre pendant le même temps. Pour que le travail consommé par un compresseur ne soit pas trop grand, il faut que la. compression se rapproche autant que possible du mode isotherme : on refroidit à cet effet le gaz, pendant la compression, au moyen d'eau froide: on se contente parfois de la faire circuler dans une enveloppe du cylindre ; c'est le moyen le moins
à deux cylindres, le premier, pour comprimer un kilogramme d'air de p, à p' consomme le travail ABF G (lig 21) et donne le volume FB, que le refroidissement réduit à F C ; le second cylindre reprend ce volume F C, et dépense à son tour le travail CD E F. On voit qu'on économise le travail BCDH sur une compression adiabatique dans un seul cylindre. On déduit des formules de la compression adiabatique la valeur de p' qui donne la moindre dépense de travail:
efficace. Le piston hydraulique consiste en colonnes d'eau déplacées dans des cylindres verticaux, par le jeu d'un piston dans un cylindre horizontal. Un peu d'eau est
c'est la valeur p',=p,p,. L'élévation de température est alors la même dans chacun des deux compresseurs, en partant du même
aspirée, puis refoulée, avec l'air. L'espace libre est supprimé. On reproche à ces appareils la lenteur inévitable de leur action, sous peine de chocs violents, et un refroi-
degré initial.
dissement incomplet, né se faisant guère que par
fort élevée. Cependant elle a été adoptée quelquefois pour des pressions ne dépas'sant pas 6 à 8 kilogrammes par centimètre carré, notamment dans la grande installation faite à Paris. On justifie Cette application Surtout par l'opportunité du partage du travail moteur entre
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parois humides du cylindre.
On peut enfin injecter l'eau en la pulvérisant dans la masse gazeuse. C'est seulement pendant la compression que l'injection est utile ; une basse température de l'air dans le tuyau de refoulement ne prouve pas que le refroidissement ait lieu précisément à l'instant voulu. En injectant l'eau au moyen d'une pompe spéciale, on peut en régler l'envoi dans le cylindre compres-
seur. Les pulvérisateurs doivent être simples et d'un. entretien facile ; sinon ils restent en partie bouchés. convient d'ailleurs de ' filDH
trer l'eau au préalable, si elle n'est pas très pure. La compression successive dans deux ou plusieurs
cylindres, que nous avons
y déjà indiquée en étudiant.
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l'action des espaces libres, permet de laisser refroidir fair dans les réservoirs intermédiaires. En nous limitantFig. Il.
Compressions successives.
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La compression successive dans plusieurs cylindres parait utile surtout quand on veut atteindre une pression
plusieurs cylindres.
Le passage de l'air par les orifices d'aspiration, puis de refoulement, exige dans le cylindre une pression inférieure à p pendant l'aspiration et supérieure à p, pendant le refoulement, d'où résulte une double augmentation du travail consommé. Les différences de pression sont à peu près en raison directe du carré de la vitesse de l'air au travers des orifices. L'influence proportionnelle de ces différences sur le travail moteur est d'autant plus grande que le rapport de p, à p, se rapproche 'davantage de l'unité : il faut donc grandir la section de 'passage et réduire les vitesses des pistons surtout dans les souffleries, qui compriment l'air faiblement. Une autre cause vient encore augmenter la surpression nécessaire pour le refoulement : c'est l'inertie de la masse