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BULLETIN.
BULLETIN.
En 1596, Boca Grande; en 1607, la Flamenca; en 1630, Nuestra Seihrra, de Atocha; en 1631, Pié de Gallo; en 1633, Abicaya; 1640, Santa Brijida; en 1646, San Nicolas de Tolentino; en 1650,
En 1885, une société fut formée à Santiago du Chili sous le nom de Compariia minera de Oruro. Elle acheta le Socavon de la Virgen. Après la chute de la maison Blondel, ruinée par des S.péculations malheureuses, cette Compagnie loua la mine d'Atocha. Aujourd'hui elle travaille surtout les filons dits Chilena, Razgo, Inch et Mercedes. Son capital de 200.000 francs fut principalement employé à des travaux d'exhaure. Cette première mise de fonds a produit un rendement dont voici le résumé
Nuestra Seiriora de la Soledad; en 1653, la Veta Anticona; en 1700, Purisima ConcepciOn; en 1717, Rosario ; en 1718, Santo Domingo; en 1730, San Antonio; en 1732, la Joya; en 1733, la Llagua; en 1740, Chocofia.; de 1742 à 1748, Barcas, Soracachi, Condcauqui, Sillota, Burguellos, Alita, Cerrani, Ancoiiiiiio, Actaraqui, Rasco.
En 1762, ori travaillait sept mines clans la montagne Santa Ana. En 1772, on reprit les fouilles de la Telilla. Ces travaux furent brusquement arrêtés par la révolte indigène de 1781. Les mineurs espagnols périrent assassinés. La région qui porte aujourd'hui le nom de Bolivie dépendait alors, sous le nom de Charcas, de la vice-royauté de BuenosAyres. L'audience royale installée dans .cette ville fit faire une rafle des métis d'Oruro, accusés de connivence avec les Indiens insurgés. lis furent conduits devant le tribunal compétent pour être jugés, à 4.000 lieues du point où le massacre avait eu lieu. Aucun d'eux ne retourna sur les hauts plateaux. Le reste des habitants se dispersèrent, et Oruro demeura abandonné. Les registres de la trésorerie royale avaient été brûlés au cours de la révolte. Les livres, de recettes de Buenos-Ayres inscrivirent jusqu'à l'année' 1773. une production moyenne , de 1.200.000 piastres. Ce chiffre .est faible, comparé au rendement du premier exercice. La diminution s'explique toutefois par le fait que les filons, jusqu'à 80 et 100 mètres de profondeur, contenaient des chlorures d'argent très riches. A partir de cette zone, ils faisaient place à des sulfures, que les Espagnols ne savaient pas traiter. On en a retrouvé d'importants dépôts dans les c. anchas (carreaux des mines). En 1846, un ingénieur- français, M. Auguste de la Rivette, retrouva plusieurs anciens filons dont l'accès avait été obstrué, et constitua une société pour leur exploitation. Les premiers travaux se firent à San José Chico, Santo Cristo et la Tetilla. .En 1861, Oruro produisit à peine 4.000 marcs (*). En 18'65, M. Louis Armand 131ondel avait entrepris l'exploitation des mines Atocha, Colorado, Alacranes et Sapos. Il avait aussi exploré San José Grande, la Tetilla et le Socavon de la Virgen. De 1865 à 1885, Atocha a donné prés de 40 millions de francs. ('` ) Voir la note de la page suivante.
ANNÉES
1887 1888 1889 1890 1891
CAISSONS (*).
824
1.174 1.173 2.601 2.677
TENEUR EN MARCS
513
par caisson
MARCS (1
56,50
47.507 80.561 89.025 197.316 105.773
.68,37 -73,0'5
40,32 39,51"
9.109.
430.172
Pendant la période de, 1887 à 1891, on a donc extrait 9.109 cais-
sons de teneurs diverses, contenant 430.172 marcs; en 1886, la mine avait fourni 20.000 marcs; soit, en six années, environ 108.600 kilogrammes d'argent. En 1866, M. Ascarrunz acheta le filon de la mine d'Itos, voisin d'Atocha. Cette propriété avait appartenu à la famille Ramos, qui exploitait les veines de San Augustin, Itos et Colon. La production moyenne était alors de 20.000 marcs. En 1888, une Compagnie chilienne fit l'acquisition de ces veines. Dès lors, le rendement accusa des chiffres supérieurs ANNÉES
1888 1880 1890 1801
CAISSONS
871 796 937
TENEUR EN MARCS
par caisson 63,25 62,76 63,97 61,18
3.649
MARCS
55.286 49.977 66.657 57.332 229.252
() 1 caisson -= 50 quintaux de 46 kilogrammes.
() 1 mare= 230 grammes d'argent .= 10 piastres = 20 boliviens.
1 piastre = 100 centavos. La valeur nominale de la piastre est de &francs.