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BEVUE DE MÉCANIQUE APPLIQUÉE.
BULLETIN.
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L'étude théorique de la transmission de la pression est délicate et peu sûre : on s'appuie surtout, pour le tracé des appareils, sur le résultat des expériences BULLETIN.
directes.
Ce sont presque toujours des éjecteurs qui aspirent l'air ; un petit appareil entretient la basse pression malgré les défauts des joints ; un appareil plus fort sert pour les desserrages rapides. Au lieu de petit éjecteur, on a employé, sur le Great Western Railway, une petite machine pneumatique, commandée par le mécanisme de la locomotive.
LES MINES D'ARGENT D'ORURO (BOLIVIE). Par M. WIENER , Consul général de France en Bolivie.
Oruro est situé par 18°9' de latitude Sud et 69°35' de longitude Ouest du méridien de Paris. Les montagnes près desquelles se trouve la Ville et qui renferment les gîtes argentifères s'élèvent à 4.170 mètres d'altitude. Une voie ferrée de 924 kilomètres relie ce centre au port d'Antofagasta. L'ancienne route à la côte, pour bêtes de sommes (gamin() de lterradura), aboutissant à Arica, mesurait environ 514 kilomètres. Avant la conquête, les indigènes avaient travaillé quelquesuns des filons qu'on exploite aujourd'hui, notamment la mine d'Atocha. Après la mort d'Atahualpa, dernier Inca, ils firent disparaître les traces de leurs fouilles. En 1595, un curé, Francisco de Medrano, découvrit un puissant gisement. Aussitôt l'émigration se porta de ce côté. En 1600, il se fonda, au pied du cerro, une ville appelée San Miguel de Oruro. Une cédule de l'Escurial la baptisa en 1606 du nom de
San Felipe de Austria de Oruro. Un trésorier royal y fut envoyé pour percevoir le denier de la couronne (el quinto). Le
premier trimestre produisit à Philippe III sept millions de piastres.
Le rendement des mines aurait donc été de 35 millions. Ce chiffre est d'autant plus remarquable que la piastre valait alors 14réaux ou 7 francs environ. Malgré ces résultats, le grand conseil des Indes, par un des inexplicables caprices dont il était coutumier, refusa tout appui aux mineurs de cette région. Il ne leur concéda pas notamment de mitayos, la corvée des Indiens si nécessaire à une altitude où les autochtones seuls résistent aux rigueurs du climat. En dépit de ces difficultés, On exploita avec succès les filons suivants :