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ÉTUDES SUR LE BASSIN HOUILLER DU NORD
ET SUR LE BOULONNAIS.
qu'a, 600 mètres de la frontière belge ; mais sur cet espace les couches conservent bien la direction sud-ouest qui, si elle se continue, doit les faire passer plusieurs kilomètres au sud de Valenciennes. Je suis persuadé qu'on ne trouvera
la région du Nord ces masses forment un manteau particulièrement épais, que leur position vraie par rapport au terrain houiller s'est trouvée plus profondément dissi-
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pas de ce côté les cciuches arrêtées ou déviées par un accident transversal dont rien n'indique l'existence ; le champ d'exploitation possible ne doit pas être limité, comme on l'a supposé, à un triangle, ou mieux à un prisme plus ou moins étroit ; il doit s'étendre aussi au nord et au nord-ouest, mais à une profondeur plus grande et dans des conditions moins favorables (présence du calcaire carbonifère). Le développement naturel des travaux amènera donc à montrer si le synclinal de Dour, tel que je l'ai tracé et avec les modifications que j'ai indiquées plus haut, est bien une ligne directrice de notre bassin houiller.
Conclusions. - Les conclusions de cette étude sont résumées dans la coupe schématique du bassin, applicable comme je l'ai dit à ses différentes parties suivant le degré
de dénudation. Elles tendent à montrer que les phénomènes considérés comme exceptionnels dans la région franco-belge (accident de Landelies, accident de Boussu), sont au contraire la conséquence normale de sa structure,
et qu'ils se retrouvent partout ou la dénudation n'a pas été trop profonde, partout soumis aux mêmes lois et susceptibles des mêmes explications. Les coupes compa-
rées des exploitations du Nord prouvent que le bassin s'enfonce de plus en plus quand on va de l'ouest vers l'est, de Valenciennes vers Douai (il est assez remarquable que la teneur en matières volatiles des mêmes couches semble aller en croissant au fur et à mesure de cet enfoncement). La région d'Aniche est, pour cette seule raison, celle où théoriquement les masses de recou-
vrement ont dû être conservées avec leur plus grande épaisseur, et ce serait précisément parce que dans toute
mulée et n'a pu être reconnue par les travaux souterrains.,
comme elle l'a été à Mons et à Landelies. Il faut avoir recours, d'abord à la continuité, puis surtout à l'interprétation géologique des faits de détail recueillis dans les diverses mines, pour voir le problème se poser sous un
nouveau jour, et pour admettre que les apparences si nettes d'affaissement au sud du cran . de retour et de fermeture de- la cuvette méridionale, ne sont que des apparences trompeuses. J'avoue d'ailleurs très volontiers
qu'il serait très naturel de préférer croire à ces apparences, plutôt qu'aux raisonnements, qui peuvent être également trompeurs en semblable matière, si le résultat auquel on arrive ainsi n'était pas identique à celui qui.,
grâce à M. Briart, est maintenant mis hors de doute à Charleroi, et s'il ne menait pas ainsi à l'unOcation du bassin.
Les arguments que j'ai essayé de développer, et qu m'ont mené, indépendamment les uns des autres, à la même conclusion, sont les suivants La forme de la surface des terrains primaires reproduit
fidèlement, au moins comme direction, les principaux accidents de ces terrains : or cette surface montre, au-
dessus des masses de recouvrement incontestées de Boussu, une saillie qui se poursuit sur tout le bord sud du bassin de Valenciennes. Le bassin de Dour, en Belgique, n'est pas à proprement
parler un bassin distinct, mais seulement le bord d'une grande cuvette, au centre de laquelle le paquet carbonifère et dévonien de Boussu est superposé aux couches houillères les plus récentes. Les terrains exploités à Dour ne montrent, en arrivant en France, aucune tendance à se rapprocher du sud du bassin de Valenciennes, ni à se