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NOTE SUR LES CORROSIONS PAR PUSTULES
de la chaudière en activité que les pustules ont offert; dans l'espèce, les caractères que nous venons de décrire. Lorsque l'évaporation est plus lente, elles affectent une forme moins allongée, et se remplissent de poudre, au lieu de présenter des diaphragmes successifs. La profondeur des corrosions par pustules est extrêmement variable. Il n'est pas rare d'en rencontrer qui perforent presque entièrement la tôle. Cet effet se produit
quelque fois très rapidement, en quelques années et
même en quelques mois. Quand des trous de corrosion par pustules sont voisins les uns des autres, ils peuvent, par leur extension progressive, se réunir de manière à engendrer une corrosion par -surface , qui diffère des corrosions ordinaires de cette nature en ce qu'on y distingue les éléments qui lui ont donné naissance. Régions dans lesquelles les pustules se développent de
préférence. - Il convient de considérer séparément le cas des chaudières en activité et celui des chaudières en
chômage. Chaudières en activité.
- Les corrosions par pus-
tules se rencontrent fréquemment dans les réchauffeurs alimentés à l'eau froide ; l'attaque est d'autant plus vive que l'eau séjourne plus longtemps dans ces appareils. Ces corrosions sont surtout abondantes dans le réchauffeur le plus froid, particulièrement au voisinage de l'endroit où arrive l'eau d'alimentation ; elles diminuent à partir de cet endroit, et disparaissent peu à peu à mesure qu'on s'avance dans des régions plus chaudes. On rencontre aussi parfois les mêmes corrosions dans les parties les plus froides , recevant l'eau alimentaire, des chaudières dans lesquelles la circulation de l'eau n'est pas trèS active, et où l'équilibre de température s'établit mal, par exemple à la partie inférieure des
DES CHAUDIÈRES- A 'VAPEUR.
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chaudières à foyers intérieurs et au pied des chaudières verticales. On les observe également dans les bouilleurs des chaudières à flammes renversées, qui sont de véritables réchauffeurs. D'après le même principe, on remarque, dans les locomotives, que leur importance est d'autant moindre qu'on se rapproche plus du plan d'eau. On. a même constaté, à la compagnie de l'Est, que non seulement les pustules se produisent de préférence à la partie inférieure des viroles. du corps cylindrique, mais aussi que, quand ces viroles sont alternativement emboîtantes et emboîtées, elles apparaissent principalement sur les viroles du plus grand diamètre, comprises entre deux- autres de diamètre moindre. C'est donc encore ici dans là zone la plus froide; et où la circulation a lé moins d'activité, que l'altération atteint son maximum. Par contre, on a vu assez souvent, à la Même compagnie, des corrosions se manifester au voisinage de la génératrice supérieure des tubes en fer ou en acier doux, ce qui paraît en contradiction avec règle ci-dessus. Les superficies en contact avec la vapeur sont toujourSTexemptes de pustules, à moins qu'il ne s'agisse de capacités réduites, dans lesquelles un cantonnement d'air est possible. Cette exception comprend la partie supérieure de certains réchauffeurs et bouilleurs inférieurs dont la pente est assez faible pour que l'air dégagé de l'eau d'alimentation y séjourne longtemps en contact avec. les tôles ;
l'effet ainsi produit est d'ailleurs d'autant plus marqué qu'on se trouve plus près de l'entrée de l'eau
-
alimentaire.
Chaudières en chômage.
- Quand une chaudière' en
chômage n'a pas été complètement vidée, des pustules se forment dans les régions touchées par l'eau, à.mesure que celle-ci s'évapore. Il y a fréquemment, pour ce motif, altération .des parties bassei.,où Ton a laissé séjourner