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NOTE SUR 'LES CORROSIONS PAR PUSTULES
DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.
un peu d'eau; cette S-ction se remarque surtout lorsque les tôles offrent de l'une à l'autre des ressauts-qui favorisent le séjour du liquide. Si la chaudière est restée primitivement pleine jusqu'en ab (fig. 5), et si le niveau s'abaisse, par suite de l'évaporation , jusqu'à c d, c'est sur les bandes a c et b d que les pustules b se formeront de préférence, et il a d s'en produira moins et plus rare-
la production des pustules peut déjà se déduire de l'interprétation de quelques-uns des faits que nous venons de signaler. La poudre qui les remplit étant composée presque exclusivement de sesquioxyde de fer, il est naturel
ment dans la partie ce d encore
Fig. 5.
baignée par l'eau. En d'autres termes, on verra les pustules naître
surtout dans le voisinage de la
ligne d'eau et immédiatement au-dessus, en créant ainsi
une ligne de rupture dirigée suivant des génératrices de la paroi cylindrique ; -ce phénomène est fréquent dans les chaudières qu'on garde pleines d'eau jusqu'au niveau normal, pour pouvoir les remettre rapidement en marche, s'il est nécessaire.
Quand l'évaporation de l'eau restée dans une chaudière en chômage est activée par le voisinage d'une chaudière en feu, la région située hors de l'eau dans laquelle les pustules se développent comprend le ciel tout entier du générateur. Nous avons donné plus haut la description détaillée d'une pustule formée dans de pareilles conditions. Il y a également formation de pustules dans les chaudières vides voisines de chaudières en activité, quand les valves de prise de vapeur y laissent couler de l'eau. Cela
tient à ce qu'il existe alors, à leur intérieur, une atmosphère humide et un 'peu d'eau. Le même phénomène a été observé dans le cas de chaudières où de la pluie tombait par un trou d'homme supérieur ouvert. Cause de la production des pustules.
La cause de
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d'attribuer leur formation à une action oxydante ayant pour origine l'attaque des tôles par l'oxygène de l'air contenu dans l'eau d'alimentation. Cette explication est corroborée par le fait que l'eau pure, préalablement bouillie pour en chasser les gaz dissous, est, comme nous le verrons plus loin, complètement inoffensive ; elle donne en outre la raison pour laquelle des pustules se dévelop-
pent, à l'intérieur des chaudières en chômage, dans les
régions non baignées par l'eau et où n'agit que l'air humide ou l'eau condensée provenant de l'humidité ; les corrosions constatées dans ces régions ne peuvent pas provenir de l'action de matières salines, et sont nécessairement -dues à l'effet oxydant de l'air humide ou de l'eau chargée des gaz de l'air. C'est aussi pour cela que, comme nous l'avons vu , les tôles en contact avec la vapeur dans les chaudières en pression ne présentent de
pustules que dans les capacités où il existé de l'air à demeure, capacités qu'on appelle vulgairement des
ciels
d'air »; ici encore, il est évident que c'est l'air mélangé avec la vapeur qui est la cause du mal. Au reste, l'abondance des pustules dans les régions froides des chaudières
et des réchauffeurs, et particulièrement à proximité de l'entrée de l'eau alimentaire abondance qui décroît à mesure que l'eau s'échauffe en s'éloignant de cette entrée, ne peut s'expliquer que si l'on admet l'influence exercée, à ce point de vue, par l'air contenu dans le liquide. A Glasgow (*), la substitution des eaux très pures du Look Katrine aux eaux calcaires qui servaient précédem(*) Hirseh et Debize. 1891.
Leçons sur les macItines it vapeur, t.