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DES LOCOMOTIVES COMPOUND.
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ÉTUDE THÉORIQUE ET PRATIQUE
du volume de chacun des cylindres à haute pression. Or, en prenant pour y, au lieu de sa vraie valeur, celle cal-
culée dans l'hypothèse où la pression au réservoir est constante, on ne commet qu'une erreur petite, au plus égale à 1/30° dans la pratique. Donc, les erreurs commises dans le premier calcul approximatif ne peuvent altérer que très peu la courbe des quantités de vapeur arrivant dans le réservoir. Il en est de même de la courbe cck représentant les quantités de vapeur admises au cylindre à basse pression et, par suite, de la courbe ilk,
qui se déduit des précédentes et qui montre comment varie la pression au réservoir. Il se dégage donc un fait précis, indépendant de l'erreur qu'on a pu commettre dans le premier calcul approximatif de l'échappement au cylindre à haute pression (aussi bien que de l'admission
au cylindre à basse pression), c'est que la pression au réservoir intermédiaire est maxima chaque fois que la manivelle d'un des cylindres à haute pression a dépassé la position à 900 du point mort et minima quand elle est un peu avant le point mort. Cela est, du reste, visible, a priori, car étant donné la position relative des manivelles des cylindres à haute et à basse pression, il est clair que dans le premier cas il entre dans le réservoir une grande quantité de vapeur alors qu'il en sort très peu, tandis que c'est le contraire dans le second cas. Cela résulte enfin, non plus théoriquement, mais pra-
tiquement, de l'examen des diagrammes réels pris à l'indicateur.
Ainsi, la position des maxima et des minima de la pression au réservoir étant nettement établie, en dehors de toute hypothèse, nous voyons qu'en basant le calcul 'de l'échappement sur la pression moyenne au réservoir, nous avons commis une erreur par défaut de l'ordre de grandeur de la demi-variation de pression au réservoir.
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Si, maintenant, nous calculons de nouveau l'échappement d'après la courbe 'des pressions au réservoir qui a été établie a posteKori, et sur laquelle les erreurs commises en premier lieu n'ont qu'une minime influence, nous obtenons, comme deuxième approximation, des résultats forcément plus approchés que les premiers, et la méthode employée est rigoureuse. L'erreur commise, sur la pression dans le cylindre, dans le premier calcul est de l'ordre de grandeur de la quantité négligée. Dans l'exemple traité dans les paragraphes précédents, nous voyons, en effet, que la diffé-
rence de pression entre le cylindre et le réservoir est 0kg,22, alors que l'erreur commise en prenant la pression moyenne au réservoir, soit 5 kilogrammes, est de 5kg,18 5 = Okg,18, puisque la pression maxima au réservoir est de 5kg,18. Il en résulte que la pression dans le cylindre est de 5kg,I8 0,22 = 5,40. Cette dernière valeur est très voisine de la réalité. Dans l'étude de l'échappement aux cylindres à basse pression, il est nécessaire de savoir comment varie la
pression dans le tuyau d'échappement. On y arrive, comme pour le réservoir intermédiaire, en évaluant les
quantités de vapeur qui sortent des cylindres et on parvient ainsi à une estimation exacte du phénomène, parce que les erreurs qu'on commet sont très petites par rapport aux quantités calculées. Les courbes d'échappement des cylindres à basse pression sont évidemment analogues à celles des cylindres à haute pression, tracées sur la lig. 8. Par suite la courbe des arrivées de vapeur dans le tuyau d'échappement a la même forme que la courbe mnp. On voit ainsi que, pendant plus de la moitié de la durée de l'émission, cette courbe se confond sensiblement avec une droite parallèle à l'axe et qu'alors la pression doit être constante dans le tuyau d'échappement. Elle baisse à la fin de chaque