Annales des Mines (1894, série 9, volume 6) [Image 100]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

192 ÉTUDE EXPÉRIMENTALE SUR LA VAPORISATION

des expériences, puis on a tracé des courbes moyennes.

Les chiffres des tableaux 17 à 28 ont été calculés comme ceux des tableaux 1 à 12 de la première partie. Ces courbes et ces tableaux donnent lieu aux observations suivantes Les courbes précitées Activité de la combustion P. et le tableau n° 17 montrent comment varie l'activité de

la combustion, toutes choses égales d'ailleurs, suivant la nature du foyer, la longueur des tubes, leur diamètre et le tirage. 1° Les valeurs de P sont à peu près les mêmes avec la voûte en briques et le Tenbrink. Cependant avec les tubes de 50 millimètres, le Tenbrink a donné une consommation de combustible un peu plus forte que la voûte en

briques, tandis que le résultat inverse a été obtenu avec les tubes de 65 millimètres. Les différences sont d'ailleurs les plus accentuées avec les tubes courts.

2° P croit à mesure que la longueur des tubes dimi-

DANS LES CHAUDIÈRES DE LOCOMOTIVES.

193

a 31 p. 100 avec les tubes de 3'1,50, le foyer étant muni

dela

le

enbrink, ces différenCes sont moins impor-

tantes.

Les courbes précitées et le tableau n° 18 montrent comment varie la puissance, toutes Puissance E.

choses égales d'ailleurs 1° Avec les tubes de 50 millimètres, le Tenbrink donne plus de puissance que la voûte ; sa supériorité, peu marquée au tirage de 25 millimètres, est d'environ 7 p. 100 au tirage de 120 millimètres. Avec les tubes de 65 millimètres, la voûte aurait un léger avantage sur le Tenbrink au tirage de 25 millimètres. Cette supériorité de la voûte sur le Tenbrink diminue au fur et à mesure que le tirage

augmente et disparaît vers le tirage de 75 millimètres, pour laisser l'avantage au Tenbrink dans les tirages plus élevés.

tres. L'augmentation de P est de 15 à 20 p. 100 pour les

2° A. mesure qu'on diminue la longueur des tubes, la puissance augmente d'une façon continue ; elle atteint un maximum qui parait être situé entre 21'1,50 et 2 mètres ou un peu au-dessous pour les tubes de 50 millimètres de diamètre, et aux environs de 3 mètres pour les tubes de

tubes de 50 millimètres quand on passe de 3111,50 à 2 mè-

65 millimètres ; enfin, au-dessous de ces longueurs de

tres, quel que soit le tirage; avec les tubes de 65 milli-

tubes, elle parait diminuer à .mesure qu'on les diminue

mètres, elle n'est guère que de 7 p. 100 au tirage de 25 millimètres et atteint 11 à 14 p. 100 au tirage de

de longueur.

120 millimètres, lorsqu'on passe des tubes de 4 mètres

pour les tubes lisses. L'influence de la longueur des tubes est très marquée, quel que soit le tirage, avec les tubes de 50 millimètres ;

nue; l'augmentation de P est moins grande avec les -tubes de 65 millimètres qu'avec ceux de 50 millimè-

aux tubes de 21'1,50

3° P croit dans de fortes proportions avec le tirage: au tirage de 100 millimètres , sa valeur est environ le double de celle qui correspond au tirage de 25 millimètres. 4° La substitution des tubes de 65 millimètres aux tubes de 50 millimètres augmente l'activité de la combustion de 19 à 21 p. '100 avec les tubes de 2",50, et de 25

L'explication de cette observation est la même que

elle r est beaucoup moins avec les tubes de 65 millimètres.

Le tirage agit sur la puissance de la même manière, mais dans une moins forte mesure , que sur l'activité de la, combustion ; lorsqu'on passe du tirage de 25 millimètres au tirage de 100 millimètres, la valeur de E est.