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DESCRIPTION GÉOLOGIQUE DE LA RÉGION
DES PHOSPHATES DU DYR ET DU KOUIF.
cheur me les avait signalées ; il a trouvé aussi des débris de Pecten. Dans les marnes du Kouif, à quelque cents mètres sud d'Aïr' el Kébir, on constate à la partie supérieure un banc de calcaire marneux formé par un magma d'huîtres mal conservées, où on peut distinguer cependant l'Ost. multicostata. Ce banc se poursuit sur une assez grande étendue.
quelle est la succession des couches depuis cette dernière jusqu'à la "fin de la formation suessonienne. Nous prenons comme exemple l'escarpement sud du
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(Voir coupe IV;
fig.
Dyr, au point où se trouve l'exploitation Crokston (fig. 4). Calcaire dur à Nummulites calcaires. (b)
7.
5.)
A Aïn Kissa même, il faut signaler à la base des marnes une .couche de 70 à 80 centimètres de phosphate
de fer avec nombreux cristaux de gypse et dents de squales. Je n'ai pas vu ailleurs cette couche à phosphate de fer.
Peut être se trouve-t-elle aussi au Dyr et au Kouif ; et
les glissements provenant, des marnes supérieures la masquent-elle ?
Tout autour des. deux escarpements de ces deux plateaux l'étage des marnes présente le même aspect. Au flanc ouest du Dyr il affleure sur une étendue ' plus étroite qu'aux flancs est, nord et sud où la pente est Extension.
plus douce.
Au Kouif il forme un substratum aux calcaires supérieurs, d'étendue à peu près égale tout autour des deux plateaux d'Ain el Bey et d'Aïr/ el Kébir. Le lambeau d'AM Kissa ne laisse affleurer les marnes inférieures que dans l'extrême partie ouest. On les trouve là avec des inclinaisons diverses, grâce aux nombreuses failles qui sillonnent cette partie. Partout, l'étage des marnes est légèrement phosphaté
et constitue un excellent terrain de culture pour les céréales.
2° Suessonien (partie supérieure).
C'est .immédia-
tement sur 'cette assise marneuse que reposent les couches à phosphate de chaux. Voici, pour plus de clarté,
6. 5. (a) 4.
3. 2.
i.
.
. .
Y Calcaire très dur à Thersitea siliceuses. .
.
Calcaire très dur à Nummulites siliceuses. a Calcaire compact avec rognons siliceux. .
Calcaire blanc tendre à silex, passant aux calcaires durs du dessus. Couche de phosphate de chaux Calcaire blanc marneux à silex Couche de phosphate de chaux Calcaire blanc marneux à rognons de silex. Couche de phosphate de chaux.
70 à 80m
3à 4m 0°',50
2 à 3° 0-,60 4 à 5m
Marnes noires suessoniennes. Dans les coupes I à V (fig. 2 à 6 Couches à phosphates. de la Pl. XV), nous avons désigné par le n° 6 les assises I, 2, 3, 4, 5 et 6 du tableatt ci-dessus limitées à la base par les marnes noires suessoniennes et en haut par les calcaires en bancs épais qui constituent l'escarpement des plateaux. Leur épaisseur totale est d'environ, au Dyr, de 12 à 15 mètres.
La première couche de phosphate, qui a 3 mètres
d'épaisseur et qui donne lieu à l'importante exploitation de M. Crokston , est particulièrement intéressante. Elle est d'aspect grisâtre, gréso-sableuse ; sa-partie supérieure (c'est-à-dire environ 0m,70), est seule inutilisable par sa faible teneur en acide phosphorique et par la présence presque constante de la silice qui la rend très dure. Cette partie supérieure sert de toit à l'exploitation. La teneur moyenne du phosphate situé au-dessous de cette faible portion siliceuse, varie entre 60, 70 et même 75 p. 100. La première idée qui vient à l'esprit, quand on voit cette couche sur une partie fraîchement raclée, c'est