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334 LAMBEAUX SUESSONIENS A PHOSPHATE DE CHAUX
Les autres bancs phosphatés sont moins épais et présentent les mêmes caractères que le précédent. 3° Calcaires marneux à silex. Cette alternance est toujours couronnée par des calcaires marneux à rognons de silex qui bien souvent sont réduits à une faible impo'rtance, car ils ont été alors enlevés en partie par l'érosion avec les calcaires durs qui les surmontaient. Pas de
fossiles. 4° Calcaires durs.
DE BORDJ REDIR ET DU DJEBEL MZE):TA.
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avons compté sept à l'Oued Redir, près de son confluent avec l'Oued el Aouara, et onze dans un petit ravin voiUn seul banc cependant présente une sin (Oued Sfa). épaisseur remarquable, 2 mètres à 2'1°,50; là, le phosphate a les mêmes qualités qu'au 11Izeïta; il est peut-être
même moins calcaire à la base et moins siliceux à la partie supérieure. Les autres bancs ont de 0m,60 à, 1 mètre-, environ.
Ces derniers, qui forment. au Dyr et au Kouif le toit des dépôts suessoniens et où ils acquièrent un développement considérable (près de
Les coupes II et III (fig. 9 et 10), schématiques, mais exactes quant aux failles et à l'allure générale des couches, ne portent, pour faciliter la clarté du dessin,
120 mètres dans leur plus grande. épaisseur), sont ici représentés par des calcaires un peu plus tendres et
que deux bancs de phosphate. Il convient d'ajouter que le substratum est comme au
moins ménagés par l'érosion. C'est à peine si quelques témoins de cette assise ont persisté en deux ou trois points. Nous n'y avons pas trouvé trace de Nummulites et de Thersitea.
Mzeïta le Sénonien supérieur (à Os trea P omeli, V ill ei , etc.,
II. Bordj Redir. - Le lambeau suessonien de Bordj Redir est peu étendu. Il présente beaucoup d'analogie, quoique plus petit, avec celui d'Ain Kissa (Dyr). Comme lui, il est descendu par failles au pied du massif d'où il provient (Mzena). Celui que nous venons d'étudier est 400 mètres environ au-dessus de lui.
La formation présente ici, à Bordj Redir, les mêmes dépôts que ceux désignés précédemment, avec cette différence que les failles y abondent, que les couches de phosphate y sont plus nombreuses et que les calcaires durs supérieurs y sont fossilifères, un peu plus épais et moins rares. Il convient de signaler particulièrement la présence de Thersitea ponderosa qui fixe bien l'âge de ces couches. En outre, dans les calcaires marneux, citons aussi Ostrea multicostata (var). Donc même succession de couches qu'au 111zeïta, avec cette particularité que les
bancs de phosphate y sont plus nombreux. Nous en
Hemiaster Fourneli) qui affleure tout autour du Suessonien et que le Ligurien inférieur (marnes grises et grès en plaquettes) recouvre ce dernier, avec discordance, en un point près du village de Bordj Redir.
III. Bel Irnour. - À mi-chemin de ce dernier centre et de Bordj hou Arréridj, près du petit hameau de Bel Imour, on traverse la large bande suessonienne dont nous avons parlé au début. Elle se poursuit sans interruption sur une longueur d'environ 40 kilomètres depuis le tunnel
d'El Achir jusqu'au delà d'Ain Tirkester. Elle présente autant d'intérêt par la présence de bancs phosphatés faibles intercalés dans ses couches que par la nature même de ces dernières. En effet ici le phosphate fait place à des marnes schisteuses phosphatées très épaisses d'une teneur très faible en acide phosphorique ; de plus, il n'y a pas de traces de calcaires durs au sommet et les alternances de calcaires marneux à lits de silex comprennent des couches purement marneuses. Au sein de ces alternances, on rencontre des bancs pétris d' Ostrea multicostata et d'espèces approchantes. Tome VI, 1894.
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