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510 MODE DE GRADUATION DES ÉPROUVETTES A GRISOU.
Dans le cas du gaz d'éclairage, c'est la partie supérieure de l'échelle M qui est utilisée ; si l'on se sert du formène , c'est la partie inférieure que l'on doit
TUBES INDICATEURS DU NIVEAU DE L'EAU.
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PRÉCAUTIONS A PRENDRE
employer.
Détermination de la teneur en grisou d'un air de mine. - On introduit du gaz auxiliaire jusqu'à, une certaine division de l'échelle DN (fig. 2), puis on y ajoute de l'air de mine en expérience jusqu'au trait de l'échelle M déterminé par l'essai précédent sur le gaz auxiliaire. On effectue le mélange et on examine la combustibilité
DANS
L'INSTALLATION ET L'EMPLOI DES
TUBES INDICATEURS DU NIVEAU DE L'EAU DES CHAUDIÈRES A VAPEUR
avec une allumette. On recommence systématiquement,
en faisant varier la quantité du gaz auxiliaire, jusqu'il ce qu'on arrive à la limite d'inflammabilité du mélange. Le trait de l'échelle DN auquel on s'arrête donne direc-
Par M. C. WALCKENAER, Ingénieur des mines.
tement la teneur en millièmes de grisou.
Remarque. - Pour avoir des mesures exactes, il faut éviter soigneusement de toucher avec les doigts le petit tube DN pendant le remplissage, parce que la chaleur dilaterait le gaz. L'éprouvette peut être tenue au moyeu d'une baguette en verre fixée par deux anneaux en caoutchouc.
Lorsqu'on examine la -UTILITÉ DE CETTE ÉTUDE. statistique des accidents d'appareils à vapeur, publiée chaque année par le ministère des travaux publics, on est frappé de la proportion des accidents.de chaudières attribués au manque d'eau. Pour l'ensemble des dix années 1883 - 92, le manque d'eau figure comme cause (le plus souvent unique) de 70 accidents. sur 257, c'est-à-dire de.
plus de 27 p. 100 des accidents de chaudières (*); en 1893, il en a causé 11 sur 30 (**), soit plus de 1/3. Certains hommes de l'art ont quelquefois été tentés de se demander si de tels rapports étaient bien l'exacte expres-
sion de la vérité , si le manque d'eau n'avait pas été donné à tort comme origine à certains accidents dont en (*) Le nombre 257 comprend les accidents de chaudières proprement dites, de réchauffeurs et de surchauffeurs. Les accidents
inscrits à la statistique, pour cette période, Sont au nombre total de 329; mais 70 portent sur des récipients de vapeur et 2 sur d'autres appareils non chauffés à feu nu. (**) II ya eu, en 1893, 37 accidents d'appareils à vapeur, dont 7 de récipients.