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DE LA SOCIÉTÉ D'EXPLOITAT. DE MINES DE NICKEL. 627
LES PLANS INCLINÉS AÉRIENS
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Si l'on arrête au bout de 25 mètres le chariot marchant à la vitesse de 25 mètres par seconde, on a fo< 780kg.
Le plan possède en haut deux poulies conjuguées, en fonte, à gorges non garnies de cuir. Dans ces conditions,
la relation (12) donne pour le maximum de max
d
dt )
)<gx
Par suite de la relation (7) il n'y aura pas de glissement du câble dans la gorge tant que l'on aura fo< 2.O13'.
La résistance totale du câble est d'environ 1.700 kilogrammes ; les glissements sur la poulie ne sont donc pas à craindre ; mais lorsque le chariot est lancé à 25 mètres par seconde, si on l'arrête dans un espace de 25 mètres, on fait travailler le câble à 2/5 environ de sa résistance totale.
1V.
PLANS AÉRIENS NON AUTOMOTEURS.
Balances de déblais. - Les plans aériens précédemment examinés sont des plans automoteurs ; on comprend qu'on puisse les modifier à la manière des plans ordinaires
pour en faire soit des plans à balance d'eau, soit des plans à balance de déblais. A Kouaoua fonctionnent plusieurs plans pour la remontée des minerais ; ils sont
actionnés par les déblais des carrières qu'on charge. dans des caisses spéciales, en fer, placées un peu audessus du chariot qui reçoit les sacs. Le plan est encore à double effet ; le déblai est chargé à la tête du plan, les bennes se vident automatiquement à leur arrivée en bas.
Dans une autre disposition, les deux câbles porteurs, au lieu d'être placés parallèlement à côté l'un de l'autre, sont dans le prolongement l'un de l'autre. Sur le câble
supérieur se meut le chariot à minerai, sur le câble
inférieur circule la benne à déblais. Le plan est à simple effet et le chariot à minerai est lesté de manière à pouvoir
remonter par son poids la caisse à déblai vide. Là le déblai est chargé au pied du plan.
Plans ci un seul câble porteur. - On rencontre enfin à Kouaoua un plan automoteur d'une espèce particulière. Il est long de 600 mètres, et sa pente, de trois grades, était trop faible pour permettre aux chariots pleins d'arriver jusqu'en bas du plan. Comme il s'agissait d'un plan à faible trafic (150 tonnes par mois), on ne pouvait faire de coûteuses installations.
La résistance passive due à la remontée du chariot vide est supprimée; le plan ne comprend qu'un seul câble porteur et un câble tracteur sans fin. Le chariot plein, chargé de 400 kilogrammes, est expédié comme dans un plan ordinaire ; mais en bas après déchargement, on le détache du câble tracteur et
on le retire du câble porteur. Pendant ce temps, en haut
on accroche et on charge un nouveau chariot qu'on expédie comme le premier. Le câble tracteur marche
toujours dans le même sens. On expédie ainsi dix chariots les uns après les autres. Le dixième n'est
pas détaché à son arrivée au pied du plan; on charge sur lui les neuf autres chariots, et les hommes employés au trafic adaptant une manivelle à la poulie du plan font marcher le tracteur en sens inverse de son mouvement normal jusqu'à ce que les chariots vides soient remontés à la tête du plan. Bien que la remontée des chariots vides soit assez longue, cette installation, extrêmement peu coûteuse,