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310 SUR UN AFFAISSEMENT SURVENU LE 5 MAI 1894
véritable toit constitué par un banc de grès massif trè épais. Au mur se trouve un banc de grès, dont l'épaisseur diminue en allant de l'ouest à l'est, séparant la. couche des Littes d'une petite couche mesurant 01",80 au. maximum comme épaisseur. La traversée horizontale dece banc de grès- est de 30 mètres en face du traversbanc des puits Devillaine ; elle n'est que de 8 à 10 mètres au travers - banc du puits Saint-Pierre. Entre ce banc de grès et la couche des Littes s'intercale, toujours en allant vers l'est, un faux mur de gore. Le champ d'exploitation de la couche des Littes à l'étage 356-406 est divisé en cinq panneaux correspondant chacun à un groupe de deux plans inclinés à chariot-porteur disposés en baïonnette. Les panneaux sont exploités successivement en allant de l'ouest à l'est. Dans chaque panneau on dépile la couche par tailles chassantes s'éloignant du plan et disposées en gradins renversés. Les tailles sont soigneusement remblayées; mais on ne remblaie pas les niveaux qui les desservent, la proportion en volume de remblais mis en place a été dans ces travaux de 37,5 p. 100 en 1892 et de 36,95 p. 100 en 1893. La couche n'est pas grisouteuse; on y emploie 'exclusivement des lampes à feu nu. Lorsque l'on exploite la région est de la couche des Liftes, dans les étages actuels tout au moins, on entend parfois de violentes détonations. Elles sont assez rares tant que l'on travaille dans la partie inférieure de chaque panneau; mais elles deviennent de plus en plus fréquentes et de plus en plus fortes à mesure que l'exploitation s'avance, c'est-à-dire à mesure que l'on diminue l'importance du pilier qui subsiste encore. Le charbon de la partie supérieure est en même temps toujours beaucoup plus broyé que celui de la partie inférieure. On paraît attribuer ces détonations à la rupture du -mur de la couche et elles correspondent souvent à des chocs suffi-
DANS LES TRAVAUX DE LA COUCHE DES LITTES. 311
sauts pour décaler, partiellement au moins, le boisage. Le plan ci-dessous indique l'état des travaux à la date du 5 mai 1894. Vers 8 heures et demie du matin tous les ouvriers des plans 3 cessèrent de travailler pour
déjeuner. Ils se groupèrent aux abords des plans et occupèrent les positions figurées sur le plan. Vers 81'45 ou 81'50 un choc violent se produisit, accompagné d'un bruit sourd et d'une chasse d'air extrêmement violente projetant des torrents de poussière dans toute l'étendue
des travaux des plans 3-3 bis. Les déclarations des ouvriers ont été très catégoriques à cet égard ; ils ont affirmé également avoir tous été plus ou moins bousculés par la chasse d'air ou par le choc. de
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M Pilier de charbon écrasé le 13 Janvier 1588 Les Cotes sontprises à partir de l'orifice du P.De,llaine
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Les effets de ce choc se sont ressentis très loin. Un chargeur qui se trouvait au pied de la remonte à l'extrémité est du niveau de 406, à 250 mètres de la base du