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ÉTUDE sun L'ÉCOULEMENT DE LA. VAPEUR
DANS LES TUYAUX.
valeur Q qui dépend uniquement de la puissance à réaliser et de la consommation de la machine vD2 = Q.
de vue de l'écoulement au cas où la même quantité de vapeur serait débitée d'une manière continue. Ceci posé, s'il existe à proximité du cylindre, un réservoir de dimensions suffisantes, celui-ci fonctionnera comme un véritable régulateur, s'approvisionnant de vapeur pendant la détente, alimentant la machine pendant l'introduction, et l'efficacité de ce réservoir sera d'autant plus grande qu'il sera plus près de la machine et que les sections des tuyaux seront plus réduites. Des réservoirs de l'espèce existent, en fait, sur un grand nombre de machines, sous le nom d'épurateurs, de séparateurs, etc. Leur rôle comme régulateurs de débit mérite d'être mis en évidence et leur emploi permettrait certainement de réduire les sections des tuyaux en dehors de toute
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Les deux équations précédentes déterminent y et D. En général à bord des navires, l'installation comporte
un certain nombre de chaudières dont les arrivées de vapeur sont placées en dérivation sur le collecteur principal. On devra, par suite, décomposer le tuyau collecteur en un certain nombre de tronçons, puis étudier séparément les diverses fractions de tuyautage. En pratique, il conviendra, comme nous l'avons déjà fait remarquer, de calculer largement. Ainsi, pour toute
réduction de section, on pourra adopter la formule 0,5
2g. 1.000'
0,5 est un coefficient maximum s'ap-
pliquant au cas d'un ajutage cylindrique débouchant d'un réservoir indéfini.
autre considération. 1X.
VIII.
Influence d'un réservoir placé
- .'e proximité de la machine.
Les formules précédentes supposent que l'écoulement
de la vapeur s'effectue dans le tuyau d'une manière uniforme et continue. On peut admettre qu'il en est ainsi dans les machines où le collecteur alimente deux cylindres admetteurs calés à 90°. Dans la plupart des machines actuelles, chaque tuyau collecteur ne dessert qu'un seul cylindre d'admission. Le phénomène est alors plus complexe : pendant
la période de détente la vapeur s'accumule dans le tuyautage, où elle constitue une réserve pour la période d'introduction. Si cette réserve est suffisante, l'alimentation de vapeur sera largement assurée pendant l'admission, la dépression sera très faible, et on se trouvera, en définitive, dans des conditions comparables au point
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Étude du tuyautage de vapeur de la «Mitraille ».
Nous donnons PI. IX, fig. 2, le schéma de l'installation. Elle comporte trois chaudières en dérivation; R est. un réservoir épurateur, st est le tuyau qui dessert l'une des machines.
Calculons avec nos formules, la dépression totale
entre le point t correspondant à la machine et le point a qui correspond à la boite d'arrêt de la chaudière la plus éloignée.
Nous décomposerons le tuyautage en quatre tronçons dont les diamètres successifs d, cl', cl", d", sont supposés établis en vue d'une même vitesse y. Suivons le tuyautage de a jusqu'en t, et écrivons les diverses dépressions en tenant compte de tous les accidents que nous rencontrerons.