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ÉTUDE SUR L'ÉCOULEMENT DE LA VAPEUR
DANS LES TUYAUX.
d'expériences àune autre série, sont insignifiants et restent
de frottement pour que nos formules deviennent pratiquement applicables au débit variable, c'est-à-dire au cas le plus ordinaire des tuyautages de machines. Les expériences déjà faites semblent indiquer que le débit Q et la dépression Z diminuent graduellement à mesure que le nombre des intermittences devient plus
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absolument dans la limite des erreurs d'observation ou des différences qui peuvent provenir de l'état de propreté plus ou moins grand des tuyaux. En ce qui concerne l'écoulement en régime discontinu,
il importe de remarquer que les expériences ont toutes été faites avec le robinet de réglage ouvert en grand, le débit étant uniquement réglé par l'organe interrupteur. On a mesuré, comme d'habitude, le débit et la chute de pression dans le tuyautage et calculé ensuite le coefficient B en appliquant, a priori, la formule d'écoulement
grand.
Ainsi, n allant de 210 (chiffre au - dessous duquel l'installation n'a pas permis de descendre) à 800, Z a varié de 375 à 250 grammes, et Q de 950 à 840 litres. Quant à B, coefficient déduit de la formule
en régime continu. La mesure de la dépression présente ici des difficultés
expérimentales qui sont dues aux vibrations plus ou moins rapides de l'aiguille du manomètre placé sur le tuyau, du côté de l'organe interrupteur. Ces oscillations ont la même période que celle du tiroir interrupteur, mais leur amplitude diminue à mesure que le nombre des interruptions augmente. Quand le nombre
de tours atteint 800, l'aiguille peut être considérée comme stable.
Aux allures réduites, il est nécessaire d'éteindre les oscillations de l'aiguille en étranglant le robinet du manomètre. On obtient ainsi une sorte de dépression moyenne diffi-
cile à définir exactement, mais qu'il est assez rationnel de comparer à la dépression constante qui serait produite par un écoulement uniforme donnant le même débit.
Il parait certain, a priori, comme l'a fait observer M. l'ingénieur Garnier, que la vitesse entrant par son carré dans la formule de la dépression, cette dernière sera, comme moyenne, plus forte en régime variable qu'en régime continu, et les expériences que nous poursuivons actuellement n'ont pas d'autre but que déterminer dans quelle limite il conviendrait de majorer-le coefficient
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Z
2g
1000
d
xB
il a varié dans des limites très restreintes entre un minimum 0,015 égal à la valeur de B précédemment obtenue en régime continu et un maximum 0,018 correspondant aux allures les moins rapides de l'organe interrupteur. Cette légère variation dans la valeur de B, rentre dans la limite des erreurs d'observation. A l'allure précipitée de 800 tours, l'aiguille du mano-
mètre reste stable, et il n'est pas étonnant que nous
retrouvions dans ce cas la valeur 0,015 qui correspond à l'écoulement continu, le seul effet de l'organe interrupteur étant alors de limiter le débit de vapeur.
Nos expériences ne sont pas assez complètes pour qu'il soit possible de préciser actuellement dans quelle mesure le fonctionnement du tiroir interrupteur influe sur le débit.
Bornons-nous à constater que les petites différences dans la valeur de B, quelle qu'en soit, d'ailleurs, la cause exacte, peuvent être englobées dans la marge qu'il est néessaire de se donner dans toute formule pratique. Nous rappelons que, dans les études de tuyautages faites antérieurement, comme application de nos for-