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SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS
la dénomination de chaîne à un Seul côté est absolument impropre ; nous avons relevé plusieurs synclinaux et anticlinaux indiquant une disposition sinusoïdale des couches ;
Les dénominations sont. impropres, mais les observations sont généralement exactes et nous permettent de donner aux nôtres une certaine extension. Les « phyllades » du premier et du troisième groupe, de Lambaréné à Njolé et de Boué à Doumé, semblent avoir la même constitution : ce sont des schistes non métamorphiques dont les couches alternent avec celles des « quartzites » roches calcédonieuses qui résistent à la décomposition superficielle, et qui, pour ce motif, apparaissent seules à l'intérieur du pays. Le « calcaire » de Lastoursville, en réalité une dolomie, fait probablement partie du même système. Les « phyllades » du second groupe, entre l'Olianda et Boué, sont aussi des schistes non métamorphiques, mais elles renferment, au lieu de roches purement quartzeuses,. des arkoses interstratifiées par là, elles se séparent des précédents et se rapprochent des « grès durs compacts » du haut Ogooué qui sont tous feldspathiques. Enfin, les gneiss et micaschistes de J. -de Brazza se distinguent très nettement de toutes ces formations : ce sont des roches métamorphiques. En partant de Lastoursville, J. de Brazza s'est avancé vers le nord-ouest, jusque dans le bassin de la Mossaka ; son itinéraire, long de 400 kilomètres environ, se divise, au point de vue géologique, en cinq tronçons à peu près
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dès lors on ne peut plus dire que les terrains se succèdent de l'ouest à l'est dans l'ordre de leur âge, en formant une sorte de cuvette dont la chaîne côtière serait le rebord ; et d'ailleurs, il est presque impossible d'attribuer des différences d'âge aux divers terrains métamorphiques que l'on rencontre. La complication est beaucoup plus grande en apparence ; mais elle s'explique très simplement, si l'on imagine un plateau régulièrement plissé et usé sur ses bords. La seconde erreur du D' Lenz est qu'il affirme que le granite n'est jamais en place dans l'Ogooué ; il en résulte
qu'il ne soupçonne même pas l'origine métamorphique
de la chaîne. Sans doute, dans les parties où le
vrai
granite n'affleure pas, à Njolé par exemple, l'erreur est facile; niais dans l'Okanda , où le géologue autrichien a séjourné plus d'un an, un banc de quartzite riche en magnétite et oligiste ( son itabirite) est compris entre deux puissants massifs de granite : là, le métamorphisme est évident.
Travaux de Jacques de Brazza. - J. de Brazza, sur sa carte manuscrite, marque les principaux massifs granitiques : Lambaréné, l'Okanda, Boué, Boundgi, etc.
Il appelle phyllades les terrains qui s'étendent entre Lambaréné et Njolé, entre l'Okanda et Boué, et ensuite jusqu'à Doumé. Il indique la très grande extension des quartzites à l'intérieur et l'existence d'un massif calcaire Lastoursville. Il réserve les noms de gneiss et de micaschites aux terrains situés entre Njolé et l'Okanda;
à partir de Doumé commencent les grès compacts, puis , à l'intérieur, s'étend la masse des grès friables et des sables.
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égaux; le premier traverse les phyllades et les quartzites ; les quatre autres Sont dans les grès friables et les sables ils sont limités par quatre massifs granitiques et métamorphiques peu étendus. Ainsi à 150 kilomètres environ au nord-ouest de Lastoursville, il existe une bande de quartzite ferrugineux, exploité par les indigènes comme minerai de fer, et compris entre deux massifs de granite ; c'est exactement la disposition que nous avons retrouvée dans l'Okanda, et qui, là, avait échappé à J. de Brazza. Ceci est un argument fort important en faveur des idées que nous opposons à celle de M. Lenz. Il n'y a pas-
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