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SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
,successivement les résultats obtenus par M. Lenz, par J. de Brazza et par nous-même. Dans le suivant, nous appliquerons la même méthode aux travaux de MM. PechuelLcesche, Zboïnski et Dupont sur le Congo. Dans le chapitre VI nous grouperons les renseignements recueillis par dive.rs explorateurs sur les monts de Cristal et sur les vallées du Nianga et du Niari-Kouilou.
les ; sur toute la surface de l'Okanda , dont l'altitude varie entre 150 et 200 mètres, et sur les hauteurs, les blocs erratiques de granite et de quartz sont nombreux. Il en résulte que l'Ogooué a eu autrefois une très grande extension, et que depuis le dépôt de ces blocs, son niveau s'est abaissé d'une centaine de mètres. Une «observation concordante est celle des blocs de granite et de gneiss que l'on trouve dans le bas fleuve elle donne les limites de l'ancienne extension ; les lacs
L'Ogoozté, d'après M. Lenz. - Du cap Lopez à Adolinolonga, près du confluent du Ngounié, les rives sont basses, formées d'argile rouge avec inclusions de silex et gisements nombreux de fer pisolithique. A partir de Lambaréné, à Samkita, aux îles Sangaladi, et dans l'Okota, on traverse les premières chaînes parallèles issues du Cameroun et se prolongeant jusqu'à l'Angola. La pente des couches est forte vers l'est, et en venant
de la côte, on marche sans cesse sur leurs affleurements : c'est un type de chaîne à un seul côté. Les terrains les plus anciens, dans l'Okota, sent des schistes à grains fins, peu micacés, avec, en quelques points, du talc et de la stéatite ; puis viennent des bancs de quartzites rouges et blancs et une puissante formation de micaschistes grenatifères qui caractérisent le pays des
Apingis et se poursuivent jusque dans l'Okanda. Audessus, repose l'itabirite, schiste violacé, riche en oligiste. Près de l'Ofoué commencent les couches superposées de
schistes pyriteux qui s'étendent jusqu'à la chute de en ce point, la montagne est traversée et la
Doumé ;
plaine recommence. Le granite n'a jamais été trouvé en place, mais des blocs erratiques assez nombreux ont présenté diverses variétés de cette roche. Le terrain montueux et les cimes mêmes, de 300 et de 400 mètres, sont couverts d'argiles jaunes, ferrugineuses, à concrétions de Bohnerz, que l'on retrouve dans le basfleuve , et de marnes blanches et colorés analogues au
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nombreux qui sont encore en communication avec l'Ogooué
par un réseau de canaux et qui en sont séparés simplement par une digue d'argile, parfois peu étendue, firent autrefois partie de son lit. Le delta du fleuve s'étendait alors du Gabon à la lagune Nkomi. Tel est le résumé des observations du géologue autri-
chien; c'est en partant de ces données qu'il a pu tracer la carte dont nous avons déjà parlé. Sa description du bas fleuve est excellente et nous n'aurons presque rien à y ajouter : dans cette partie, que l'on traverse aujourd'hui trop rapidement, en bateau à vapeur, le Docteur dut faire ses meilleures études, tout en palabrant avec le roi Soleil dont les pirogues devaient le porter chez les Okandais. Plus loin, les difficultés s'accumulèrent et la géologie passa au second rang dans les préoccupations de l'explorateur. Aujourd'hui, grâce au service de piroguiers établi par M. de Brazza entre Njolé et Franceville, les conditions sont bien différentes : là où les rives sont
basses, peu intéressantes pour le géologue, on ne s'attarde point; aux rapides, là où les roches affleurent, on va plus
lentement ; et, tandis que les pagayeurs Adoumas s'ingénient à tourner les obstacles qui se dressent devant eux, on peut sauter sur la berge, recueillir des échantil-
lons, relever des coupes. Ainsi, dès les premiers jours de notre navigation dans le pays des Okotas, nous avons acquis la conviction que