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SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
caractères essentiels, plissement et métamorphisme, les terrains de l'Ogooué peuvent donc se grouper en trois systèmes principaux : Antérieurs à la principale venue granitique et, au plissement principal : tous les terrains métamorphiques; les schistes chloriteux, les Schistes ampéliteux, phtanites et dolomies.
phique, à cause de la fréquence des accidents la direction moyenne est alors E.-0. Ce premier genre de rapide présente lui-même plusieurs variétés. Dans la zone des schistes métamorphiques plissés, les difficultés sont, pour ainsi dire, continuelles le ,fleuve est, à partir de Njolé, obstrué de rochers qui apparaissent de plus en plus serrés, à mesure que l'on s'éloigne de la côte ; à la saison sèche, il se .divise en plusieurs canaux étroits, entre lesquels le pagayeur doit faire un choix ; à la saison des pluies, il recouvre la plupart des roches, mais l'inégalité de son fond produit des
Antérieurs au plissement, mais postérieurs à la venue granitique : les schistes argileux et arkoses compactes à ciment calcaire. Postérieurs au plissement : le psammite de Franceville , les grès des Batékés, le grès dolomitique de
Lastoursville et l'arkose discordante de Boue.
Les rapides et la prétendue chaîne atière. - Le rapides de l'Ogooué, qui sont d'un si puissant intérêt pour les voyageurs, sont également dignes d'attirer l'attention des géologues. Par leur étude détaillée, on peut se
faire une idée exacte de cette prétendue chaîne
côtière qui arrête nos fleuves congolais à quelques centaines de kilomètres de la côte. Ils appartiennent à deux genres absolument distincts. Quand l'Ogooué est arrêté par un massif granitique ou par une arête schisteuse, il longe pendant quelque 'temps cette barrière, puis il la franchit brusquement et normalement; il en résulte deux directions favorisées celle des synclinaux (environ N. 2000.) et la direction perpendiculaire, qui correspond à l'effort maximum des eaux et à la résistance minimum de l'obstacle; la pre-
mière prédomine jusqu'au confluent de l'Ivindo et la direction moyenne est N. 3000.; la seconde devient la, plus importante dans la traversée de la zone métamornombre des niveaux distincts est si faible, leur étendue dans le temps si considérable, qu'on peut, dans cette première. approximation, ne considérer que la venue la plus importante.
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tourbillons et des barres. Bangania est le type le plus caractéristique de cette variété.* Les difficultés sont encore exagérées dans la traversée d'un massif de granite étendu, comme ceux de Lopé et de Boundgi, parce que le lit y est plus resserré, plus tortueux, et le courant plus rapide. Les parties qui cor-
respondent à ces deux premières variétés sont absolument inutilisables pour d'autres embarcations que les pirogues.
Au contraire, quand le granite se présente en massifs peu étendus, au milieu de terrains peu ondulés, il y a formation de biefs navigables, entre des chutes plus ou moins difficiles à franchir : tel est le tronçon qui s'étend entre Boué et Boundgi, et dont on pourrait tirer parti, moyennant quelques dérochements.
Le second genre apparaît seulement dans le haut Ogooué, là où les couches de phtanite et d'arkose sont
presque horizontales. Alors, le fleuve est large, peu profond, et il glisse de table en table : le passage des seuils est relativement facile dans le cas ordinaire, quand la différence des niveaux n'est que de quelques centimètres; mais Doumé et Mopoko sont aussi dangereux que les rapides de l'Okota. L'utilisation du haut Ogooué présenterait donc de grandes difficultés : il faudrait le Tome VII, 1895.
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