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SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
SUB. LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
trouve des psammites et des grès rouges à grains fins,
l'Ogooué une importance prépondérante, sont réduits dans le Congo à une bande de 15 ou 20 kilomètres. La
avec feldspath kaolinisé. Près de la gorge du Congo, une
faille fait apparaître des grès grossiers passant au poudingue, avec feldspath en grains abondants. Au StanleyPool, on voit en coupe, au-dessus de ce poudingue, un grès jaune et blanc compacte, un quartzite brun et enfin un grès blanc friable ; mais à l'entrée de la région des chutes, le poudingue disparaît et le quartzite brun repose directement sur le grès rouge. En somme, la coupe des terrains non plissés comprend dans la vallée du Congo : à la base, des grès rouges plus ou moins micacés et feldspathiques, un poudingue, des grès compacts jaunes et blancs, un quartzite brun, enfin des grès blancs friables. Cette série forme, d'après M. Du-
pont, transgression sur les sommets de la chaîne ancienne, jusqu'à Tomolokouti. Au-dessus s'étend la formation du Congo, qui comprend à la base des cailloux roulés, cimentés par de l'oxyde de fer, puis des sables quartzeux et des argiles ; elle occupe toute la vallée, où elle atteint parfois une épaisseur de 100 mètres, tandis que dans la vallée du Niari-Kouilou s'étend la latérite. Comparaison avec la coupe de l'Ogooué. On le voit, l'analogie n'est pas grande et les prévisions du D' Lenz
sont loin de la vérité. Les gneiss et micaschistes qui, dans le Congo, forment la bordure extérieure de la chaîne côtière (*), font complètement défaut, à cette place, dans l'Ogooué, et si nous en avons trouvé des traces, ce n'est
que bien loin à l'intérieur, au milieu des grès. Au con-
traire, les terrains métamorphiques et le groupe des schistes ampéliteux, phtanites et dolomie, qui ont dans Nous n'admettons ce résultat, énoncé par M. Dupont, que
-(*) sous toute réserve; il est en contradiction avec les observations de M. Zboïnski, et nous verrons plus tard qu'il constituerait une anomalie.
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formation calcaréo-schisteuse, le dévonien de M. Dupont,
fait complètement défaut chez nous et, comme équivalent, nous ne pouvons lui donner que nos schistes argileux et nos arkoses compactes à ciment calcaire. Enfin, la coupe des grès se réduit singulièrement dans l'Ogooué, puisqu'elle ne comprend que le psammite de Franceville, peu développé, et le grès blanc des Batékés. Néanmoins, on peut, par les caractères précédemment énumérés, établir la correspondance suivante OGOOUÉ
Gneiss et micaschistes (?).
miss et micaschistes (?).
I crains métamorphisés (ciirwne)ca(m9)bcien et silu-
errains seulement plissés (dévonien et carlinfbre)(?).
mains non plissés .
.
.
Schistes et quartzites plus ou moins métamorphiques.
Terrains métamorphiques ; schistes, phtanites, dolomie.
Schistes S
et arkoses de P0foué ; a kose du haut Ogooué.
,
Psammite de Franceville, etc. ; grès blanc
Calcaires et schistes.
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Grès rouge compacte ; grès filahies.
Le granite, qui apparaît de loin en loin dans l'Ogooué jusqu'aux plateaux des Batékés, est, au contraire, concentré dans le Congo à la bordure extérieure du massif ancien. En même temps, la bande de terrains anciens est singulièrement rétrécie surie Congo, puisqu'a partir de Manianga, à 250 kilomètres de la côte, .on n'y rencontre plus que des grès ; et cependant il résulte des descriptions de M. Dupont et de nos propres observations, que
les plissements sont beaucoup plus énergiques au sud qu'au nord. Tandis que le massif du Congo forme une bande parallèle à la côte, qui semble, d'après les tracés de M. Dupont et d'autres documents que nous mention-
nerons plus tard, se rétrécir vers le nord et s'élargir progressivement vers le sud, celui de l'Ogooué n'est que
la bordure des puissants monts de Cristal où se trou-