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SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
silurien. De même, M. Cornet marque sur ses coupes une discordance entre les couches K précambriennes et les couches G cambriennes. Or, M. Marcel Bertrand a déjà signalé 0, à propos de la chaîne huronienne du nord, deux discordances : l'une entre l'archéen et le précambrien, réservée aux régions les plus septentrionales, l'autre entre le précambrien et le silurien, dont les effets se sont fait sentir sous des latitudes plus méridionales. Les îlots huroniens de l'Afrique équatoriale se sont renforcés sans doute par l'adjonction d'une nouvelle bande à la fin du silurien. Le plissement calédonien est manifesté par la discordance du cambrien et du dévonien du bas Congo, signalé par M. Dupont. M. Cornet marque aussi dans ses coupes une discordance entre le précambrien (I et L) et le dévonien (cl, e, E). Roches éruptives anciennes.- Les phénomènes éruptifs anciens qui ont produit les zones métamorphiques étaient probablement subordonnés aux dislocations huronienne et calédonienne : en tout cas, ils ne semblent pas avoir atteint la formation dévonienne.
Nous rappellerons que le massif du Congo présente, seulement dans sa bordure extérieure, six bandes de granite et de granulite ; dans l'intérieur, jusqu'au confluent
du Kassaï, M. Dupont n'a rencontré, en fait de roche éruptive, que la diabase, dont l'âge est beaucoup plus récent. Le granite fait complètement défaut dans la coupe.
de Loango à Brazzaville et reparaît seulement vers le nord, près de Mayoumba, au bord l'Océan. Ainsi les roches éruptives ont un faible développement dans le massif du bas Congo, et la zone métamorphique y est assez peu étendue. Au contraire, dans l'Ogooué, le granite est fréquent et (*) Loc. cit., p. 577.
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les terrains métamorphiques forment une bande d'une largeur de 300 kilomètres. Il paraît impossible, dans l'état actuel de nos connaissances, d'affirmer qu'il y ait eu plusieurs venues granitiques distinctes et de fixer leur âge relatif, et nous nous bornerons à rappeler les variétés suivantes
Granite de Lambaréné, normal Pegmatite des Apingis, à, microcline ; Filons de quartz laiteux ; Granite pegmatoïde de Lopé Granite à amphibole de Mangi ; Granite syénitique, pegmatoïde, amphibolique par places de Boue; Granite pegmatoïde de l'Ivindo, etc.
L'ensemble de ces roches peut être caractérisé par la prédominance du feldspath sur les éléments quartz et
mica ; elles sont souvent dynamométamorphiques et présentent des quartz moirés et des feldspaths tordus. Enfin, au nord de l'Ogooué, dans les monts de Cristal, les roches éruptives prédominent de beaucoup ; elles ont recouvert ou dissous dans leurs épanchements les sédiments qui apparaissent seulement par lambeaux énergiquement métamorphisés. Aux types de granite déjà décrits, il convient de joindre celui du Nia, presque exclusivement quartzeux, et très répandu dans le haut Como et en outre la diorite, la norite de l'Avankané, d'autres roches encore. La plupart de ces types sont représentés dans le Katanga, avec, en outre, la syénite augitique, les porphyres
quartzifères, les porphyrites micacées, la diabase, le
gabbro, etc.
Dévonien et carbonifère. - Les plissements huroniens et calédoniens, suivis d'abondantes éruptions, ont dessiné