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APPAREILS DE FERMETURE DE RECETTES
quand elle arrive à la recette et reviennent automatiquement fermer le puits quand la cage redescend. Elles répondent donc complètement aux .prescriptions de la circulaire ministérielle du 2 mai 1892. 2° Au fond : les accrochages sont doubles : côté des pleins, côté des vides (Pl. XV, fig. 1 à 4). Chaque côté est fermé par une barrière formée d'un cadre en fer pouvant tourner autour de son côté supérieur AB. La fermeture effective du puits soit par la cage, soit par les barrières, est assurée grâce à un système d'enclenchement qui se résume comme suit
1° Les taquets de jour sont enclenchés par le câble de la sonnerie du fond ; 2° Le levier de la sonnerie du fond G (fig. 1 et 4),
lequel se trouve à l'accrochage côté des pleins, est enclenché à la fois par les deux barrières des pleins et des vides, de telle sorte qu'on ne peut sonner qu'autant que les deux barrières sont fermées ; 3° Le levier de la sonnerie enclenche de son côté les deux barrières, de telle sorte qu'on ne peut ouvrir les barrières qu'autant que le levier se trouve dans la position où les taquets du jour sont immobilisés par l'enclenchement. Voici comment se fait la manoeuvre
La cage arrive sur les taquets X, les deux barrières sont fermées ; le levier de sonnerie doit être dans la position relevée G qui enclenche les taquets du jour (s'il ne l'était pas par suite d'oubli, ni le chargeur ni le receveur des vides ne pourront ouvrir les barrières, attendu que la barre CD viendrait heurter le levier G, et le chargeur des pleins devra tout d'abord placer le levier dans la bonne position et du même coup enclencher les taquets de jour). Supposons donc le levier bien placé. Le chargeur des pleins soulève sa barrière et accroche la barre CD à un petit crochet E (fig. 1) qui maintient
EMPLOYÉS DANS LES MINES DU PAS-DE-CALAIS. 517
la barrière ouverte. Dans cette position la barre CD vient
se placer sous le levier G de la sonnerie qui se trouve immobilisé par la petite barre H fixée latéralement à la barrière (fig. 4). Le receveur des vides ne peut maintenir sa barrière ouverte et accrochée comme celle des pleins s'il n'a, au préalable, poussé une tige Z (fig. 1) terminée par un verrou g, lequel verrou vient immobiliser pour son
compte, en V, le levier de sonnerie G; la barrière du
petit accrochage est en effet munie d'un taquet K qui vient butter contre la tige Z lorsqu'elle n'est pas poussée (fig. 1 et 3). Si, pour revenir à l'hypothèse précédente, le chargeur des pleins n'avait pas relevé le levier G, le receveur des vides ne pourrait pousser à fond le verrou, et par suite ne pourrait maintenir sa barrière ouverte. On voit donc que, la cage étant sur les taquets, les barrières ne peuvent être maintenues ouvertes quautant que les taquets du jour sont enclenchés on est ainsi assuré qu'aucun mouvement intempestif de la cage ne se produira au cours de la manoeuvre. On procède ensuite au chargement de la cage ; quand le chargeur des pleins a terminé, il ferme sa barrière en rendant la liberté au levier de sonnerie. Mais si le receveur des vides n'a pas fini, le levier est encore enclenché. Il faut, pour qu'il soit complètement libre, que le receveur des vides ferme d'abord sa barrière, ce qui lui permettra ensuite de retirer la tringle Z du verrou d'enclenchement y. ' Les deux barrières étant fermées, le chargeur des pleins abaisse le levier de sonnerie G, donne ainsi au jour le signal du départ et en même temps rend libres les taquets du jour. Le machiniste met donc en route, et dès que la cage a quitté l'accrochage, le chargeur relève le levier de sonnerie en enclenchant de nouveau les taquets du jour. Les barrières restent fermées pendant tout le temps de la course, car il n'y a aucune raison pour les ouvrir.